Le Roi Philippe de Belgique et la Reine Mathilde en visite officielle en mars prochain en RDC

Bruxelles, 16 fév. (ACP) – Le Roi Philippe de Belgique et la Reine Mathilde effectueront du 06 au 10 mars prochain, une visite officielle en République démocratique du Congo, à l’invitation du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a annoncé le bureau de l’ACP/ Bruxelles.

Cette information, qui a été confirmée par un communiqué de la Présidence,précise que le Roi et la Reine  seront accompagnés du Premier ministre Alexander De Croo, de la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès, ainsi que de la ministre de la Coopération au développement Meryame Kitir, précise-t-on.

Les détails  sur les étapes et le contenu de cette visite royale seront donnés dans les prochains jours. Cet événement marquera, une fois de plus, l’excellente qualité des relations bilatérales entre le Royaume de Belgique  et la RDC, a-t-on souligné.

En 2020, à l’occasion de la commémoration des 60 ans de l’indépendance de la RDC, le roi Philippe, rappelle-t-on,  a exprimé pour la première fois, ses « profonds regrets » pour les blessures du passé dans une lettre au Président Félix Tshisekedi. Ce faisant, Philippe est le premier roi à s’exprimer sur la RDC.

Le Roi a non seulement fait référence à la « violence et aux atrocités de l’État indépendant du Congo », sous Léopold II, mais aussi aux souffrances « pendant la période coloniale qui a suivi ». Le roi Philippe a ajouté que « ces blessures sont encore douloureusement ressenties aujourd’hui par des actes de discrimination qui sont encore trop fortement présents dans notre société ».

Avant l’expression des regrets, le Parlement fédéral avait déjà décidé qu’une commission parlementaire devait se pencher sur le passé colonial de la Belgique.

Cette commission a entre-temps présenté son rapport et travaille actuellement sur des dossiers délicats tels que les actes de naissance des métis et la restitution d’objets d’art historiques. Des négociations ont également été entamées sur ces questions.

La prise de conscience du passé colonial a également fait remonter à la surface le dossier de  l’assassinat du premier Premier ministre congolais Patrice Lumumba, en 1961, par des rebelles katangais et des mercenaires belges. Un gendarme, Gérard Soete, avait conservé sa dent en or comme souvenir après la disparition du corps de Lumumba. La famille de Lumumba a demandé au roi Philippe,  le retour de la dépouille de leur père.

A ce propos,  les autorités de la RDC ont annoncé, une fois de plus,  que le retour qui avait été programmé pour le mois de janvier et le 61ème  anniversaire de l’assassinat  du Premier ministre, devait être repoussé.

Selon le nouveau calendrier, le retour de la relique en RDC est programmé en juin prochain à Lumumbaville, elle devrait ensuite passer par Kisangani et Lubumbashi avant de « remonter » sur Kinshasa où elle devrait être placée dans le Memorial Lumumba construit au lieu-dit de l’échangeur de Limete. ACP/

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