Kinshasa, 24 avril 2022 (ACP). Le secrétaire général aux Affaires étrangères, l’ambassadeur Joska Kabongo Ngoy, a confirmé samedi à Kinshasa, le coût officiel du passeport congolais à 99 dollars américains, lors des entretiens avec les agents de la Direction de la chancellerie qui délivrent cette pièce d’identité.
Joska Kabongo Ngoy qui réagissait aux fausses allégations qui ternissent l’image du ministère des Affaires étrangères, selon lesquelles le passeport congolais se vendait à plus de 99 dollars américains, a invité les requérants à éviter des combines avec les commissaires ou des personnes interposées pour l’obtention de leurs passeports.
Joska Kabongo Ngoy a donné à cet effet, des directives précises pour obtenir le passeport à un un coût de 99 dollars. Pour le secrétaire général aux Affaires étrangères, tout demandeur de passeport congolais devra acheter un formulaire de demande de passeport dans une des banques reconnues à un coût de 99 dollars.
Ensuite, après avoir rempli ce formulaire, il devra passer à l’Agence Nationale de renseignements (ANR) pour son identification, et après l’identification, l’ANR enverra le dossier avec un numéro du bordereau à la Direction de la Chancellerie du ministère des Affaires étrangères pour la capture et le requérants aura son passeport sans aucun autre forme de procès
» Il n’y a pas de raison pour qu’un passeport congolais coûte au-delà de 99 dollars« , s’ est indigné le secrétaire général.
Quant à la durée de la délivrance du passeport après la capture, le secrétaire général a indiqué qu’elle est de sept jours, avant de préciser que compte tenu de l’engouement aujourd’hui, ce délai peut aller à quinze (15) jours.
Il a invité les requérants à se présenter en personne à la chancellerie pour l’obtention de leurs passeports au lieu de passer par des commissaires ou des personnes interposées ou intervenants qui leur exigent d’autres frais non connus par l’Administration du ministère des Affaires étrangères.
Cette pratique des personnes interposées ou intervenants entre les requérants le Service du ministère des Affaires étrangères pour l’obtention du passeport ternit l’image du ministère des Affaires étrangères, a regretté Joska Kabongo Ngoy.
Des dispositions pour décourager des combines.
Le secrétaire général a fait savoir que son administration a mis sur pied des dispositions pratiques pour assainir le ministère afin de décourager les commissaires ou des intervenants entre le Service de la Chancellerie et les requérants pour l’obtention des passeports.
Il s’agit du renforcement de service d’accueil et de la numérisation des cartes de service des Agents et cadres du ministère pour accéder au bâtiment du ministère. Ainsi, tout agent du ministère des Affaires étrangères est soumis de se munir de sa nouvelle carte numérisée pour accéder au bâtiment principal.
Pour ce qui est des visiteurs, le secrétaire général a fait savoir qu’une salle d’accueil est aménagée pour cette fin, Tout visiteur devra obtenir une badge pour accéder dans locaux du ministère.
» Le bâtiment du ministère des Affaires étrangères ne sera réservé qu’à ceux qui y travaillent et ceux qui viennent pour des raisons de travail pour éviter des attroupements« , a souligné en substance Joska Kabongo Ngoy.
Les agents de la chancellerie invités à améliorer la qualité de leur travail.
L’ ambassadeur Joska Kabongo Ngoy, a exhorté les agents de la direction de chancellerie à fournir beaucoup d’efforts pour améliorer sensiblement la qualité de leur travail au niveau de la remise et leur a donné un délai d’un mois pour s’exécuter, faute de quoi des sanctions administratives vont suivre.
Il leur a exhorté également à traiter d’une bonne manière les gens qui viennent à la capture, de bien les accueillir, de bien les servir, d’éviter le langage déplacé.
« Nous voulons améliorer la qualité de travail, nous voulons que les choses se fassent très bien. Tous les désordres que nous apprenons à la Chancellerie doivent cesser, je donne un mois à tout le monde pour bien se comporter après ce délai tout celui qui va se compromettre sera soumis à une action disciplinaire qui va aboutir soit à son remplacement, soit à autre chose et nous allons appliquer les textes. Nous voulons la paix », a conclu le secrétaire général, Joska Kabongo Ngoy. ACP/Kayu