Kinshasa, 24 mars 2022 (ACP)-Le Sénat a adopté, jeudi, le projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2022, au cours d’une séance plénière présidée par son président, le Pr Modeste Bahati Lukwebo au Palais du peuple.
Outre le contrôle parlementaire, ce calendrier prévoit notamment le traitement des matières législatives dont la proposition de loi modifiant et complétant la loi N°11/022 du 24 décembre 2021, portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture, et tant d’autres soumises au gouvernement pour recueillir son avis.
Répondant à une préoccupation sur la proposition de loi relative à l’agriculture, initiée par le président du Sénat, dont le délai légal de quinze jours pour avis de l’exécutif national est largement dépassé, le Pr Modeste Bahati Lukwebo a informé la plénière que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde lui a rassuré de sa volonté de retourner ce texte de loi dans les quarante-huit heures qui suivent, en vue de son examen et adoption.
« Les avantages à relancer l’agriculture congolaise sont énormes, non seulement pour l’autosuffisance alimentaire, mais également pour épargner les devises que nous sortons quotidiennement pour importer à manger alors que nous avons 80 millions Km2 de terre arable », a dit Modeste Bahati.
Par ailleurs, l’absence des matières en rapport avec le processus électoral de 2023 dans le calendrier de la session de mars 2022 a suscité l’inquiétude de certains sénateurs.
Apaisant ses collègues, la sénatrice Vicky Katumwa a rappelé que, conformément au règlement intérieur de cette institution, la session ordinaire est ouverte à d’autres matières non inscrites dans le calendrier. « On ne peut pas inscrire au calendrier une matière qui n’existe pas encore. Il faudra attendre que la matière soit présente, qu’elle soit déposée sur la table du Sénat, en ce moment-là elle sera inscrite au calendrier », a-t-elle soutenu.
Le président du Sénat a enfin, invité ses collègues à déposer dans le délai leurs rapports des vacances parlementaires pour permettre au bureau de s’enquérir de la situation sociale et sécuritaire dans l’arrière-pays.
ACP/Lys