Kinshasa, 17 sept 2020 (ACP).- La prise de conscience des parents dans l’enregistrement de leurs enfants à l’Etat civil après leur naissance a rencontré le satisfecit de ce service. C’est ce qu’a affirmé M. Mbobo K’kie Chantal, chef de service de l’Etat civil dans la commune de Mont-Ngafula, à Kinshasa, dans un entretien qu’il a accordé jeudi, à l’ACP.
Ce fonctionnaire de l’Etat a confirmé qu’à l’heure actuelle un bon nombre des parents ont enregistré leurs enfants au cours de cette période, à l’issue de multiples sensibilisations. « Ici nous n’avons pas le droit de taxer un parent qui vient au-delà de l’échéance de 3 mois soif 90 jours, comme prévue au code de la famille à son article 116, pour enregistrer son enfant à l’Etat civil », a-t-il indiqué.
Cependant, les parents retardataires sont envoyés au tribunal de paix où ils sont tenus de payer de frais administratifs pour obtenir un jugement supplétif, a-t-il précisé.
Cet enregistrement, a rappelé M. Mbobo K’kie Chantal permet aux nouveaux nés d’être reconnus par l’Etat afin de bénéficier de tous leurs droits civiques. ACP/Kayu