Kinshasa, 04 octobre 2020 (ACP).- Le sommet spécial de deux jours des dirigeants européens tenu à Bruxelles du 1er au 2 octobre pour battre les questions internationales importantes, a adopté vendredi, au terme de ces assises, une position commune vis à vis de la question de la Méditerranée orientale, où encore le conflit du Haut-Karabagh, mais aussi des sanctions à l’encontre de la Biélorussie, ont annoncé dimanche les médias étrangers.
Pour Charles Michel, président du Conseil européen, la tenue de ce sommet est pour donner un signal fort de la capacité de l’UE à agir d’une seule voie sur le plan international, rapportent les sources.
Il s’agit des questions liées à des tensions en Méditerranée Orientale, où les voix se sont élevées à cause des activités de forage de la Turquie à l’intérieur des eaux territoriales chypriotes, l’UE s’est dite prête à s’engager dans un agenda plus positif avec la Turquie, à condition que « la Turquie s’engage également dans une démarche plus positive et qu’elle mette un terme à des actions unilatérales contraires au droit international », a souligné M. Michel.
L’UE a marqué son soutien à une solution pacifique au problème chypriote, avec une reprise rapide des négociations sous l’égide des Nations Unies. M. Michel a appelé à l’organisation d’une conférence multilatérale pour engager un dialogue plus large, avec tous les canaux de communication sur la question de Chypre.
Les Etats membres de l’UE ont décidé vendredi, de mettre en oeuvre les sanctions décidées à l’encontre de la Biélorussie, suite aux violences post-électorales de la présidentielle de août dernier. Une liste à peu près 40 noms a été indiquée par M. Michel.
L’UE s’est dite mobilisée avec l’ensemble des acteurs dans le conflit frontalier (Nagarno Karabakh) opposant la République d’Azerbaïdjan à la République d’Arménie, pour tenter d’encourager la reprise du dialogue dans le groupe de Minsk (Etats-Unis, Russie et France).
L’UE a approuvé ce jour, les conclusions sur le marché unique et sur le marché numérique. L’UE se veut un marché unique pleinement opérationnel « Ce marché unique entre Etats membres représente 25% du PIB et dont dépendent 60 millions d’emplois« , a fait savoir la présidente de la Commission européenne, Mme Von der Leyen. Renforcer la souveraineté digitale à travers une transition numérique réussie, tel est aussi l’un des signaux de ce marché intérieur de l’UE.
Après avoir conclu deux accords d’achat anticipatif de vaccins contre le COVID-19, avec la société Sanofi-GSK et la société Johnson& Johnson, « la Commission en négocie cinq autres et nous sommes en discussion avec quatre autres compagnies », a annoncé Mme Leyen. « La Commission a mis en avant un modèle du plan de vaccination dont le plan a été adopté au niveau du Comité de sécurité sanitaire (CSS). Nous pouvons donc passer aux recommandations du CSS sur la base de ce modèle« , a conclu Mme Leyen. ACP/CL/Fmb