Kinshasa, 30 août 2021 (ACP).- Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Me Daniel Aselo Okito Wa Nkoy a salué l’effort collectif de lutte des descendants des esclaves pour la liberté, au cours d’une visite qu’il a effectuée samedi, à Muanda, dans le Kongo-Central à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
Me Aseolo qui était à la tête d’une délégation ministérielle, a visité deux sites à la fois touristiques et spirituels, à savoir, les sites de Kumbi et la forêt Vula, où les captifs étaient ligotés jusqu’à l’embarquement pour les départ des bateaux.
Pour le patron de la sécurité nationale Daniel Aselo, cette cérémonie marque à la fois le souvenir d’un passé douloureux et la victoire sur le chemin de la conquête de la liberté panafricaine. « La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, commémorée le 23 août de chaque année a pour objectif d’inscrire cette tragédie dans la mémoire de tous les peuples victimes », a-t-il dit, avant de saluer l’implication du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo grâce à qui, cet événement si historique est rendu possible.
Daniel Aselo a retracé l’histoire de la déportation de ces esclaves citant la RDC parmi les pays victimes de la pire violation des droits de l’homme que l’humanité n’ait jamais connu.
S’associant à tous les natifs de N’sia Mfumu en particulier, et du Kongo Central en général, le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières a exprimé toute la sympathie de la RDC face à ce qui peut être considéré ce jour comme la pire violation des droits de l’homme.
A Muanda village, dans le territoire de Muanda, Me Daniel Aselo a pu visiter la marmite et les chaines des esclaves.
Des traces qui rappellent la traite négrière
Pour Me Daniel Aselo Okito Wa Koy, des chiffres existent et Moanda rappelle des souvenirs et des traces visibles qui en constituent la preuve.
A N’sia Mfumu, les pêcheurs ont montré aux visiteurs le cimetière des négriers, les vestiges de leur construction et le pont d’embarquement des esclaves.
Le ministre du Tourisme, Modero Nsimba a, pour sa part, déploré le fait qu’après plusieurs siècles, rien a été développé sur les sites de N’sia Mfumu qui regorge du potentiel touristique, avant de proposer que ces sites et ses environs soient protégés.
En qualité du ministre du tourisme, Modero Nsimba s’est engagé à protéger la place des esclaves et la forêt de Vula.
Une perspective qui rencontre l’assentiment du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur Daniel Aselo qui a rassuré à l’assistance que le gouvernement congolais est engagée à examiner toutes les recommandations formulées par le comité scientifique qui a travaillé plusieurs mois sur la problématique des sites des esclaves, considérés comme un patrimoine de la RDC. ACP/