Kinshasa, 21 juillet 2023 (ACP).- Un engouement a été observé vendredi dans les bureaux de reception et de traitement des candidatures pour le compte des élections législatives, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), à la veille de la clôture de cette opération, a constaté l’ACP.
«La situation a quand même évolué parce que si vous voyez autour de moi, il y a des dossiers qui sont déjà déposés, il y a d’autres qui sont déjà saisis que nous sommes en train de pré-archiver. C’est que ça évolue qu’à même», a déclaré Emery-Rose Bakatusunga, président du bureau de réception et de traitement des candidatures/ Lukunga.
«Mais, par rapport à la liste des partis politiques, 920 partis politiques du pays, comparativement à ce qui a été déposé, c’est un peu hésitant, ça traîne les pieds», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le député national Samuel Mbemba, élu de la circonscription de Lukunga s’est exprimé en ces termes : «Ceux qui veulent participer aux élections pour présider à la destinée de notre peuple doivent rapidement venir déposer leurs dossiers».
«Nous venons de le faire pour le compte de notre cartel et notre regroupement. Cartel présidé par le président Mboso Nkodia avec 6 regroupements. Ici, je suis venu comme candidat député national à Lukunga», a-t-il poursuivi.
De son côté, le président du parti politique « Action commune pour la République », le député national Eliezer Ntambwe a fait remarquer que la corruption n’a pas sa place dans le processus en cours.
«Ici, ça sera difficile de corrompre, même pas auprès du président de la Ceni Kadima, même pas à la cour constitutionnelle auprès de Kamuleta, donc le fait d’acheter le mandat, ça ne sera pas possible», a-t-il dit.
«Il est temps de bien négocier avec la population pour être élu. Si vous attendez négocier pour être élu, ça sera difficile», a rappelé Eliezer Ntambwe.
Après une prorogation de sept jours, les opérations de reception et de traitement des candidatures pour les législatives nationales se clôturent ce samedi sur toute l’étendue de la RDC. Les candidats indépendants, et ceux de partis et regroupements politiques font la course aux 500 sièges disponibles à l’Assemblée nationale. ACP/