Kinshasa, 22 juillet 2021 (ACP).- Face aux appréhensions croissantes provoquées par la propagation de l’épidémie de COVID-19, notamment dans les prisons surpeuplées d’Égypte, les autorités égyptiennes ont multiplié les libérations de prisonniers, selon un expert égyptien repris jeudi par des agences internationales de presse.
Cette mesure, qui permet de prévenir la transmission de maladies pendant la crise pandémique, aura un impact positif sur la vie des prisonniers, a affirmé Salah Salem, membre du Conseil national des droits de l’homme (NCHR).
Mardi, l’autorité pénitentiaire égyptienne a ordonné la libération de 2.075 détenus à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, ou fête du sacrifice, qui coïncide également avec l’imminent 69e anniversaire de la révolution du 23juillet 1952, qui a mis fin au régime monarchique de l’Egypte moderne et marqué sa transformation en république.
Les prisonniers ont été libérés à la faveur d’une grâce présidentielle. Selon la Constitution égyptienne, le président peut gracier les prisonniers qui ont fait l’objet d’un verdict définitif et sans appel d’un tribunal pour certains crimes, à l’exception du trafic d’armes, du terrorisme, des meurtres par vengeance et du trafic d’héroïne.
En général, le président publie un décret de grâce à l’occasion des grandes fêtes nationales et religieuses, dont deux fêtes religieuses musulmanes, le mois sacré du ramadan et l’anniversaire de la révolution du 23 juillet. « Le ministère de l’Intérieur libère un grand nombre de détenus à l’occasion d’au moins six occasions annuelles », a confié M. Salem.
La plupart des prisonniers libérés ont fini de purger les deux tiers de leur peine dans les centres de détention, et leur libération anticipée est une opportunité de réhabilitation et d’intégration dans la société, a-t-il dit.
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