Kinshasa, 12 septembre 2021 (ACP).- Le Chef spirituel et représentant légal de l’Eglise kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani a appelé le peuple africain à s’impliquer dans la construction de Nkamba, « Nouvelle Jérusalem », afin d’accomplir la prophétie du Fondateur de l’Eglise, Papa Simon Kimbangu, et de bénéficier de la grâce divine.
Il a lancé cet appel dimanche, à Nkamba, Nouvelle Jérusalem, dans la province du Kongo Central, lors de la célébration du 134ème anniversaire de la naissance de Papa Simon Kimbangu, Fondateur de l’Eglise kimbanguiste, une fête dédiée au groupe des scouts kimbanguistes.
Le Chef spirituel a fait savoir que Papa Simon Kimbangu était venu sur la terre pour sauver les Africains.
« Nous devons protéger notre continent, car il est temps pour nous de nous réjouir parce que nos ancêtres ont accepté de souffrir pour nous sauver », a-t-il poursuivi.
Il a, à cet effet, appelé les Africains à changer de comportement afin de bénéficier de cette grâce, rappelant la prophétie de Papa Simon Kimbangu, disant que « Toutes les nations se rendront à Nkamba pour glorifier le nom de Dieu ».
Pour lui, Papa Simon Kimbangu est un symbole de nationalisme congolais et une figure de résistance africaine de lutte contre l’oppression coloniale.
Breve biographie de Simon Kimbangu
Né le 12 septembre 1887, à Nkamba, en RDC, Simon Kimbangu est baptisé par le baptist missionary en 1915.
En 2021, il guérit et prêche pour la libération des noirs contre l’oppression coloniale à tel point que la plupart des nègres allaient pour l’écouter et se faire soigner, malades, travailleurs et autres. Il prônait l’amour des hommes les uns envers les autres, toutes couleurs de peau confondues.
Il sera réjoui par 12 apôtres qui consolideront et continueront son œuvre. Kimbangu avait accompli sa mission et prophétisé qu’un jour, « Les noirs deviendront blancs et les blancs deviendront noirs ».
Papa Simon Kimbangu traduit cette phrase par le projet qu’un jour les noirs seront maîtres chez eux, comme les blancs sont déjà des maîtres dans leurs espaces respectifs, et qu’il aura une nouvelle indépendance pour le peuple congolais.
Une promesse de libération et d’affranchissement qui lui a valu un procès et une condamnation à mort le 12 septembre 1921. N’ayant commis aucun acte d’un hors-la-loi, le roi des Belges, Albert 1er changera la sentence en 120 coups de fouets et une incarcération à vie.
Il meurt le 12 octobre 1951, à Elisabeth ville, l’actuelle ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, après avoir passé 30 ans en prison.
ACP/