Kinshasa, 17 juillet 2021(ACP).- La violence anti-asiatique à New York ne cesse d’augmenter, et « les New-Yorkais d’origine asiatique vivent toujours dans la peur des attaques« , ont rapporté samedi, les médias internationaux, citant un récent article du New York Times.
Les données du département de police de la ville de New York ont montré qu’au 27 juin, les crimes haineux signalés contre les New-Yorkais d’origine asiatique avaient augmenté de 400% par rapport à la même période en 2020, passant de 21 à 105, a rapporté mercredi le quotidien.
Les attaques anti-asiatiques ont également secoué d’autres villes américaines, selon l’article. « A Los Angeles, les crimes haineux contre les Américains d’origine asiatique ont plus que doublé l’année dernière, et à Boston, les personnes âgées d’origine asiatique apprennent à se défendre avec des cannes ».
Cependant, il est difficile de mettre fin à cette violence raciste, que ce soit par le biais des forces de l’ordre ou des institutions judiciaires, selon le NYT.
« Beaucoup d’attaques sont imprévisibles et menées par des personnes en proie à des crises de santé mentale, apparemment aléatoires », indique l’article, notant que « les responsables disent douter que beaucoup des accusations de crimes haineux liées aux attaques tiennent devant les tribunaux, et les personnes arrêtées sont souvent relâchées rapidement ».
Pour la police de la ville, il est « particulièrement difficile » de prévenir ces attaques, « même lorsque la personne accusée a déjà été arrêtée des dizaines de fois », indique l’article. « Et même lorsque des arrestations sont effectuées, les accusés sont souvent libérés en attendant le procès, selon les dossiers correctionnels ».
Par ailleurs, les responsables des forces de l’ordre et les experts estiment qu’il est difficile de poursuivre les affaires en tant que crimes de haine, car une telle condamnation nécessite de prouver que l’intention des défendeurs était fondée sur la race ou l’origine ethnique de la victime, indique le NYT. ACP/ZNG/Cfm