Kinshasa, 10 juillet
2020 (ACP) —
Les députés français ont limité mercredi la prolongation de certaines mesures
de la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte
contre le terrorisme, dite loi « SILT », ont rapporté jeudi des médias
internationaux. Le projet de loi prévoyait un terme allongé d’un an au 31
décembre 2021, que les députés ont ramené au 31 juillet 2021, à l’initiative du
rapporteur Didier Paris (LREM).
Plusieurs mesures de la loi « SILT », promulguée en 2017, étaient inspirées de la loi sur l’état d’urgence en vigueur depuis les attentats terroristes de Paris en novembre 2015 et avaient suscité la controverse au sein du Parlement bien que la loi avait été adoptée, ont ajouté ces sources.
Les
perquisitions administratives étaient devenues visites domiciliaires et
saisies, et les assignations à résidences, transformées en mesures
individuelles de contrôle administratif et de surveillance. Les périmètres de
protection et la fermeture des lieux
de culte ainsi que l’expérimentation de la technique dite algorithme en matière
de renseignement faisaient aussi partie des mesures de la loi « SILT »
qui devaient être prolongées par les députés.
En effet, toutes ces mesures avaient été votées en 2017 pour une durée de trois ans avec un réexamen en 2020 par le Parlement. Un rapport du Sénat publié en février dernier se disait favorable à la prolongation de ces mesures, mais la crise sanitaire avait alors interrompu les débats. L’Assemblée nationale débutera l’examen de la prolongation de ces mesures le 21 juillet prochain. ACP/Kayu