Les Educateurs de la RDC pour l’enseignement des causes des crimes contre l’humanité pour prévenir les nouvelles violences

Kinshasa, 18 décembre 2021 (ACP).- Plus de 157 éducateurs de la RDC ont insisté sur l’enseignement des causes et les conséquences des crimes contre l’humanité, notamment l’holocauste, le génocide et autres atrocités de masse commis dans le monde, en vue de prévenir de nouvelles violences et de contribuer à la tolérance ainsi qu’à la coexistence pacifique entre les populations congolaises. Selon le service de communication des organisateurs d’un atelier tenu par vidéoconférence, sur plusieurs sites du 8 au 9 décembre courant, sous le thème  « Holocauste, génocide et atrocité de masse: apprendre du passé pour façonner l’avenir », ces Educateurs ont donné cette résolution pour encourager les enseignements sur ces crimes dans les écoles et universités congolaises. «L’enseignement aux écoliers, élèves et étudiants sur l’Holocauste, le génocide, crime de guerre et autres atrocités de masse peut jouer un rôle vital dans le développement des citoyens », ont-ils soutenu. Pour eux, les enseignants ont une grande possibilité de favoriser la culture de la paix, la préserver et la consolider parce qu’ils détiennent l’arme la plus puissante pour combattre des antivaleurs tels que la haine, le tribalisme, le racisme, la xénophobie et bien d’autres violations des droits humains.

Une série de sous-thèmes

Les participants à l’atelier ont également, abordé d’autres sous-thèmes dont , « l’éducation à la citoyenneté mondiale », « les lignes directrices pour les enseignants sur l’Holocauste », « le chemin vers le génocide nazi », « l’enseignement de l’Holocauste: la vie et les mémoires juives y compris une visite guidées virtuelles au Musée de la Shoah », « l’histoire des génocides rwandais, bosniaque et en Herzégovine, l’indice mondial complexe », suivi du visionnage de quelques films sur la vie d’Anne Frank « Some Were Nei Ghbours » du Musée américain de l’Holocauste (USHM). Depuis les sites de Kinshasa, Goma, Beni, Kirumba, Mangu Rejiba et Bukavu, les participants ont suivi les exposés sur ces sous-thèmes présentés par des intervenants expérimentés venant de différentes structures telles que EIHR, Maison Anne, Institute for Economics et Peace  (IEP), Aegis Trust, Bylo Chaco Foundation, etc. Cet atelier a été organisé par le Programme d’Action pour le développement soutenable (PADS), une organisation non-gouvernementale de droit congolais, en collaboration avec The Educators Institute for Human Right (EIHR), qui, elle, est une organisation caritative basée aux États-Unis d’Amérique.

ACP/

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