Kinshasa, 08 déc. 2021 (ACP).-Le ministre d’Etat au Budget, Aimé Boji Sangara et le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, sont attendus, ce jeudi au Sénat, pour répondre aux préoccupations soulevées, mardi par la plénière, lors du débat général dans le cadre de l’examen des projets de loi portant reddition des comptes pour l’exercice 2020 et du budget rectificatif pour l’exercice 2021.
Les deux membres du gouvernement empêchés, avaient été représentés par leurs adjoints respectifs à l’examen de ces deux textes de lois financières.
Le Sénat étant l’émanation des provinces, les élus des élus avaient pour la plupart, dans leurs interventions, mis un accent particulier sur le développement des entités provinciales.
Dans ce cadre, les sénateurs veulent avoir des explications « claires et nettes « en ce qui concerne par exemple la Caisse nationale de péréquation, la retenue à la source de 40 % des ressources financières des provinces, le degré d’exécution des projets de développement dont les fonds ont été débloqués ainsi que la part réservée aux 145 territoires que compte la RDC pour leur développement.
Le président du Sénat Modeste Bahati a souhaité que les réponses à réserver aux préoccupations des élus des élus par le gouvernement, soient édifiantes.
« Il faudrait que les réponses aux préoccupations des sénateurs ne soient pas celles de complaisance. Elles doivent tenir compte de toutes les observations pertinentes pour qu’elles ne soient plus un refrain », a déclaré Bahati.
A quelques jours de la clôture officielle le 15 décembre de la session ordinaire essentiellement budgétaire de septembre 2021, la plénière a décidé, à l’unanimité, de réaménager son calendrier qui prévoyait en grande partie la matière sur le contrôle parlementaire.
Ainsi, plusieurs questions orales avec débat ont été renvoyées à la session de mars prochain pour permettre aux sénateurs de s’atteler à l’examen du budget de l’État encore à la chambre Basse du Parlement. ACP/