Les présidents iranien et azerbaïdjanais inaugurent un barrage conjoint

Kinshasa, 19 mai 2024 (ACP/IRNA).- Le président iranien en compagnie de son homologue azerbaïdjanais, ont inauguré, dimanche, le barrage Qiz Qalasi, construit conjointement sur la rivière Aras à Parsabad, dans le nord-ouest de l’Iran, près de la frontière avec la République d’Azerbaïdjan, a rapporté l’IRNA.

Le président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, se sont rencontrés tôt près de la rivière Aras.La cérémonie d’inauguration du barrage de Qiz Qalasi, et d’exploitation du barrage de Khoda Afarin, s’est tenu dimanche en présence des présidents de la République islamique d’Iran et la République d’Azerbaïdjan.L’accord de coopération conjoint sur la poursuite de la construction et de l’exploitation conjointes des barrages et des complexes hydroélectriques de Khoda Afarin et de Qiz Qalasi, a été signé, il y a environ 9 ans.

Suite à l’inauguration du barrage de Qiz Qalasi, le volume d’eau stocké dans le barrage de Khoda Afarin, est injecté dans les plaines de l’Azerbaïdjan oriental, d’Ardabil et de la République d’Azerbaïdjan au rythme de 2 milliards de mètres cubes par an, et le développement des secteurs du tourisme, de l’agriculture et de la production d’énergie électrique sera assuré.Parmi les objectifs de la construction du barrage de Qiz Qalasi, figurent l’approvisionnement en eau du réseau de Khoda Afarin, la fourniture de 270 gigawattheures d’électricité et la régulation de 2 milliards de mètres cubes d’eau par an pour l’Iran et l’Azerbaïdjan. 

Ousmane Sonko a condamné la présence militaire de la France au Sénégal

En outre, lors d’un discours à l’université de Dakar en présence de Jean-Luc Mélenchon, le premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a condamné samedi dernier le néocolonialisme occidental en Afrique et la présence militaire française, selon IRNA.

Lors d’un discours prononcé à l’Université Diop de Dakar, le premier ministre sénégalais a condamné la présence militaire de la France dans son pays.Ousmane Sonko a dénoncé le silence et le néocolonialisme de Macron.Aussi, le Premier ministre sénégalais a dénoncé le silence d’Emmanuel Macron envers Macky Sall, qui a réprimé l’opposition entre 2021 et 2024.

« Durant toute la période de persécution extrêmement violente contre tout un mouvement politique, ayant entraîné et causé la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés, plus de 1 000 détenus politiques, vous n’avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s’est passé au Sénégal », a-t-il rappelé, accusant l’Union européenne du même mutisme.

Avant d’être nommé chef du gouvernement en avril dernier par le président élu Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko a été emprisonné pendant plusieurs mois et empêché de concourir à l’élection dont il était l’un des favoris.ACP/C.L.

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