Kinshasa, 14 août 2020 (ACP).- L’ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, Jean-Marc Chataigner, affirme que les programmes de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) des anciens miliciens peuvent constituer un outil intéressant pour mettre fin aux violences.
Dans un communiqué parvenu vendredi à l’ACP, le diplomate européen appelle le gouvernement de a République à ne pas récompenser les auteurs de crimes de sang en réinsérant dans l’armée des anciens rebelles et miliciens de la partie Est de la RDC, déchirée par des violences meurtrières depuis près de 30 ans.
Selon le communiqué, Kinshasa négocie depuis près de trois décennies, les redditions des groupes armés avant d’intégrer les combattants et leurs commandants au sein de l’armée régulière sans jamais parvenir à mettre fin à l’activisme des miliciens dans la partie orientale du pays.
Pour Jean-Marc Chataigner, depuis près de 30 ans, l’Est de la RDC fait face à l’activisme des groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers ayant pour cause notamment les tensions communautaire et agro-pastorales, les liens des groupes armés avec des intérêts miniers illicites, la pauvreté et le chômage des jeunes, l’instrumentalisation des tensions à des fins politiques, etc.
La réponse à ce désordre généralisé implique la restauration de l’autorité de l’Etat à travers des moyens politiques, économiques, militaires et de développement, estime-t-il. ACP/Fng/nig/jfm