Kinshasa, 15 mars 2024(ACP). »Aucun grief » n’a été retenu contre l’ex-députée et jumelle de l’ancien président Joseph Kabila interrogée de 12h00 (11h00 GMT) à 18h00 (17h00 GMT) par les Renseignements militaires de la République démocratique du Congo, 48 heures après une perquisition des installations de la Fondation Laurent Désiré Kabila qu’elle dirige, a constaté l’ACP.
La jumelle de l’ex chef de l’Etat Kabila est entré dans les locaux des Renseignements militaires congolais accompagnée de deux avocats: Me Jean Mbuyu et Me Adonah Kadima, avait indiqué dans la mi-journée un journaliste de l’ACP.
A sa sortie libre après ce long interrogatoire, Mme Jaynet Kabila n’avait fait aucune déclaration sur les questions qui lui étaient posées, ses avocats aussi.
« Tout s’est bien passé. On a trouvé qu’il n’y avait rien sur tout ce qu’on a relevé comme charge » contre Mme Kabila, a déclaré à l’ACP Me Kadima, son avocate qui l’a assistée pendant l’interrogatoire.
Parce que « dans le cas contraire. On ne te relâche pas, on peut te garder si les faits sont graves. Pour l’instant, il n’y a pas eu un autre rendez-vous », a assuré l’avocate, refusant de faire des commentaires sur le contenu de l’interrogatoire.
Abordant la question des biens saisis, l’avocate a déclaré: « On ne les a pas encore restitués« , parce qu’aujourd’hui, il n’a pas été question des biens », a tranché Me Kadima.
Perquisition
Mercredi, une perquisition était opérée dans les installations de la « Fondation Laurent Désiré Kabila » dirigée par Mme Jaynet Kabila.
Le lendemain jeudi, sur les réseaux sociaux, une invitation lui adressée a commencé à circuler.
Laurent Désiré Kabila est le tombeur du président Mobutu Sese Seko qui a dirigé la RDC pendant 32 ans, grâce à une coalition des armées étrangères essentiellement du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi.
Après avoir renvoyé le contingent militaire rwandais fin juillet, une guerre avait éclaté le 2 août 1998 contre lui.
Laurent Désiré Kabila était tué dans son bureau de Kinshasa en plein jour, officiellement par l’un de ses gardes, le 17 janvier 2001.
Son fils Joseph Kabila lui a succedé et dirigè la RDC de 2001 à janvier 2019. ACP/