Kinshasa 31 mars 2021 (ACP).- Les représentants des services publics sectoriels ont été informés sur la Convention sur la biodiversité (CDB) et ses mécanismes de mise en œuvre ainsi que les engagements souscrits par l’Etat congolais en vue de la préservation de la biodiversité.
Cette communication a été faite au cours d’un atelier de deux jours, soit du mardi 30 au mercredi 31 mars 2021, organisé par l’Alliance nationale des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (ANAPAC/RDC) avec l’appui du « Rainforest foundation Norway (RFNo) », au Cercle Elaïs à Kinshasa.
Pour le directeur exécutif national de l’ANAPAC/RDC, Joseph Itongwa, cet atelier veut vulgariser la note de position des Organisations de la société civile (OSC) et des peuples autochtones sur le cadre mondial de la biodiversité post-2020 auprès des services étatiques ayant une incidence sur la biodiversité, mais aussi, sur les positions de la société civile concernant l’utilisation durable des ressources biologiques, et la protection des droits des peuples autochtones et communautés locales en lien avec ce cadre.
Joseph Itongwa a précisé que ce panel intègre les services étatiques, entre autres l’Aménagement du territoire, l’Agriculture, pêche et élevage, Mines, Affaires foncières, Hydrocarbure et énergies, Développement durable, Infrastructures sur la prise en compte de la biodiversité car cette dernière constitue un patrimoine pour toute l’humanité pour la reconnaissance des efforts des peuples autochtones dans la conservation de la biodiversité.
Le secrétaire général au ministère de l’Environnement et développement durable, Benjamin Toirambe Bamoninga, a, dans son mot lu par son délégué Godefroid Ndawukila à l’ouverture dudit atelier, évoqué la nécessité d’une participation active et effective des peuples autochtones et des communautés locales, en vue d’une reconnaissance de leurs efforts dans la conservation de la biodiversité, ainsi que de la valorisation de leurs connaissances et la sécurisation de leurs territoires.
« Les peuples autochtones et communautés locales sont en lien avec la diversité biologique depuis des millénaires. Ils l’utilisent pour leur subsistance, et la perçoivent comme étant essentielle à leur vie », a-t-il souligné, indiquant que la biodiversité correspond donc à leurs connaissances, pratiques, valeurs spirituelles et matérielles.
D’après Benjamin Toirambe, cette biodiversité est même étroitement liée à leurs droits collectifs, sur les terres et les ressources naturelles, et à leurs cultures, raison pour laquelle les peuples autochtones et communautés locales considèrent que la protection de la terre est un devoir sacré.
« J’ai piloté la mise en place de certaines structures, notamment la plateforme des points focaux des Conventions et autres Traités internationaux en lien avec la biodiversité ; mais aussi la plateforme Biodiversité et services éco systémiques de la RDC (BioSE-RDC) », a, en outre, fait savoir le secrétaire général au ministère de l’Environnement.
Benjamin Toirambe a félicité la société civile environnementale et les peuples autochtones pour avoir accepté de travailler aux côtés du gouvernement en vue d’atteindre les résultats escomptés, tout en saluant la mise en place du Cadre de concertation des Organisations de la Société civile et des Peuples Autochtones sur la Biodiversité (COSPAB).
Le premier jour a connu différentes interventions notamment la notion sur la biodiversité et ses services éco systémiques, l’information sur la CDB et ses outils de mise en œuvre en RDC et l’engagement des PA dans la protection de la Biodiversité à travers la promotion de la conservation traditionnelle (APAC) et autres mesures efficaces de conservation (AMEC). ACP/Kayu/KJI