Kinshasa, 01 aout 2021(ACP).- La nutritionniste à l’Institut supérieurs des techniques médicales (ISTM)/Kinshasa, Jennifer Lukambu, a indiqué que les tabous alimentaires sont à la base de plusieurs cas de la malnutrition observées chez les femmes et les enfants en milieu rural en RDC, lundi, au cours d’un entretien avec l’ACP.
Ce phénomène basé sur la superstitution dont l’origine est souvent obscure et occasionne de , de nature spécifique d’une tribu à une autre, affecte souvent les femmes et les enfant que les hommes en milieu rural
Le Kwashiorkor, le Marasme, le Konzo et autres, sont là entre autres, les maladies liées aux mauvaises alimentations de produits dépourvus des protéines, a-t-elle poursuivi.
Mme Jennifer Lukambu a fait remarquer que’il existe des interdits permanentes et transitoires chez les femmes tandis que chez les enfants, ces interdits sont imposées par les des parents de certaines tribus notamment, chez les Mbole, le Hema de Djugu, les Yaka de Kwango et autres.
« Les viandes de l’antilope, la chauve souri, l’éléphant sont les aliments généralement interdits par ces tribus suite à l’égoïsme et le stéréotype des hommes en milieu rural, dans le but de la conception génératrice des femmes », a-t-elle constaté.
Du point de vu symbolique, a-t-elle ajouté, la crainte des maladies répugnantes sont indispensables telles que la sclérodermie, la mongolie, pied bot, etc.
Les hommes sont souvent épargnés de ces interdits sauf pour la superstition d’ordre sexuel, a conclu Jennifer Lukambu. ACP/