Kinshasa, 12 Octobre 2020 (ACP).- La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a salué dimanche la décision de la National Oil Corporation (NOC) du gouvernement libyen soutenu par l’ONU de lever l’état de force majeure sur le champ pétrolifère de Sharara, le plus grand du pays, ont rapporté lundi les médias internationaux.
« La reprise de la production de pétrole sur le plus grand champ pétrolifère de Libye est due à l’amélioration de la situation sécuritaire à Sharara suite aux discussions avec les acteurs de la sécurité, notamment à Hurghada en Egypte », a déclaré la MANUL dans un communiqué.
« Assurer l’exploitation sans entraves des ressources pétrolières de la Libye et la gestion efficace de ses revenus pétroliers constitue un intérêt national partagé », selon le communiqué. « Cette décision reflète l’atmosphère constructive créée dans la perspective de la reprise des pourparlers militaires et politiques intra-libyens de la MANUL ».
Cette décision a été prise par la NOC après la conclusion d’un accord avec la compagnie pétrolière Petroleum Facilities Guard.
L’Egypte accueille les pourparlers de paix libyens sous l’égide des Nations Unies
Par ailleurs, l’Egypte a organisé dimanche une nouvelle série de négociations entre les deux administrations rivales libyennes représentées respectivement par les membres de la Chambre des représentants libyenne basée dans la ville de Tobrouk (nord-est) et ceux du Haut-conseil d’Etat, ont rapporté lundi les médias internationaux.
Lors des dialogues placés sous l’égide de l’ONU, le directeur des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel, a réitéré l’engagement de son pays envers les efforts onusiens pour une solution pacifique au dossier libyen, a rapporté l’agence de presse officielle égyptienne MENA.
« Il est temps de satisfaire les aspirations du peuple libyen à la stabilité en promouvant la voie politique afin que la Libye puisse avoir une Constitution qui définit les autorités et les responsabilités jusqu’aux élections présidentielles et parlementaires », a-t-il déclaré lors de la réunion.
Prévus pour se terminer le 13 octobre, ces pourparlers de trois jours au Caire cherchent à identifier les mécanismes d’une solution en Libye ainsi que le cadre d’une nouvelle Constitution pour ce pays déchiré par la guerre. ACP/Kayu/ ODM/Nig/NKV