L’OMS salue des avancées de la RDC en matière de lutte contre la maladie à virus Ebola

Kinshasa, 04 mai 2022 (ACP).- Le chargé de bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en RDC, Dr Amédée Prosper Djiguimde, a indiqué mercredi, dans une déclaration lors de la conférence de presse des Nations-Unies à Kinshasa, que son organisation a salué les avancées de la RDC, en matière de lutte contre l’épidémie à virus Ebola, et le travail accompli dans la compréhension de la propension de la maladie.

A cette occasion, le Dr Djiguimde a relevé que grâce aux efforts des scientifiques congolais, des molécules sont disponibles pour lutter contre Ebola, dont la 14ème  épidémie a été déclarée dernièrement à Mbandaka à l’Equateur, où les deux patients sont décédés. À ce jour, 376 contacts ont été identifiés, soit une létalité de 100% pour cette maladie qui s’était déclarée pour la première fois en 1976, comme « l’épidémie de Yambuku » (Équateur).

« Notre planète. Notre santé. » , thème de l’année 2022

Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 07 avril, correspondant à l’entrée en vigueur de la création de l’OMS en 1948, le chef de bureau de l’OMS a évoqué les stratégies pour préserver la planète, le thème de cette année étant : « Notre planète. Notre santé. »

Plus de 13 millions de personnes meurent dans le monde, des morts dus à des causes environnementales évitables, a-t-il dit, avant de souligner la stagnation des déchets plastiques qui transmettent des moustiques tout le temps en migration, grâce à la pollution des Océans et à la déforestation. Avec la pollution de l’air, des millions de personnes (90%) respirent l’air pollué, entraînant l’émergence de certaines pathologies. « La crise climatique est aussi une crise sanitaire », a-t-il précisé.

«Dans le monde, 3,6 milliards de personnes n’ont pas de toilettes sûres, 2 milliards n’ont pas accès à une eau potable de qualité. Chaque année, 829.000 personnes décèdent des maladies diarrhéiques causées par l’eau polluée », a conclu le chef de bureau de l’OMS.

ACP/JFM

 

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