Kinshasa, 27 juillet 2022 (ACP).- Le représentant-résident du bureau de l’UNESCO en RDC, Isaias-Barosa Darosa, a exprimé mardi à Kinshasa, le vœu de voir la RDC améliorer le processus de collecte des données du Système d’information pour la gestion de l’éducation (SIGE), afin de recueillir les données fiables et valides sur les indicateurs de l’éducation à la santé, dans son mot à l’ouverture d’un atelier régional sur l’intégration des indicateurs d’éducation à la santé et au bien-être dans le SIGE.
Cet atelier a été organisé dans le but de permettre aux pays de la région d’Afrique subsaharienne d’examiner et d’analyser la qualité des outils, pour la collecte des indicateurs de base; d’améliorer et raffiner les progrès enregistrés dans le secteur de l’éducation afin d’amener tous ces pays à parler un même langage dans le cadre de l’accès universel à l’éducation et à la santé sexuelle et reproductive, qu’il considère comme des composantes majeures des Objectifs du développement durable (ODD). Il a réaffirmé le soutien de l’UNESCO aux gouvernements de la Région pour l’atteinte des objectifs dont la réalisation pose problème.
La secrétaire générale de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Christine Nepa Nepa a, quant à elle, inscrit ces assises dans la vision du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’offrir un avenir meilleur à la jeunesse congolaise à travers notamment des programmes adaptés aux besoins spécifiques de la nation.
Influence des indicateurs des données du SIGE sur la prévention du VIH SIDA
Pour la représentante bureau de l’UNESCO à Dakar, Sandisile Tshuma, les indicateurs des données du Système d’information pour la gestion de l’éducation constitue un facteur essentiel et prépondérant dans la prévention du VIH SIDA, des grossesses non désirées et précoces ainsi que des violences basées sur le genre.
« Ces données aident les jeunes et les adolescents en promouvant la santé et le bien-être, en développant les compétences et les aptitudes de ces derniers afin de les permettre d’avoir un mode de vie simple et basé sur l’égalité du genre à travers les environnements d’apprentissage sûr, inclusif et équitable », a-t-elle soutenu.
Mme Sandisile Tshuma estime que le meilleur accès des jeunes à l’éducation leur permet d’abandonner les antivaleurs qui minent le développement des pays africains, tout en soulignant la nécessité pour le secteur de l’éducation de ces nations de disposer des données précises sur la portée et la qualité des programmes conçus pour le bien-être des apprenants. ACP/Awa