Kinshasa, 09 décembre 2020 (ACP).- Le Réseau panafricain de lutte contre la corruption (UNIS) en RDC, invite le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à poursuivre les réformes de la Justice en vue de bien mener la lutte contre la corruption, a indiqué mercredi à l’ACP son coordonnateur, Jimmy Kande.
« Nous invitons le Président de la République à poursuivre les reformes de la Justice afin d’engager des profondes réformes dans les institutions pour barrer la route à la corruption qui s’est institutionnalisée depuis des années et semble s’empirer chaque jour. En ce jour nous plaidons également pour l’éducation formelles des générations futures sur les conséquences de corruption afin de les prévenir des maux de notre société », a dit Jimmy Kande.
Jimmy Kande qui l’a dit à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption dans le monde entier le 09 décembre de chaque année, souligne qu’il faut une grande conscientisation des jeunes sur les conséquences de la corruption.
« Nous sommes aux regrets de constater que l’espoir suscité par le procès 100 jours dans la lutte contre la corruption semble s’effriter, car ce procès référence malgré ses nombreuses irrégularités était censé sonner le début de la guerre contre l’impunité dans notre pays, malheureusement cette dynamique n’a pas pu se poursuivre, alors que les affaires de corruption sont légions dans notre pays », a-t-il ajouté.
Le coordonnateur de l’UNIS a appelé les acteurs politiques congolais à traquer la corruption avec véhémence pour enclencher le développement du pays, avant d’affirmer qu’on ne peut pas bâtir une nation sur fonds de ce fléau, qui constitue un ennemi public numéro 1 pour le développement.
Il a invité à cette occasion, les partenaires de la RDC, à soutenir les institutions de contrôle des Finances publiques à l’instar de la Cour des comptes pour une meilleure gestion des Finances publiques et à faire de la lutte contre la corruption, l’un des préalables à toute coopération.
La Journée internationale de la lutte contre la corruption a été instaurée après l’adoption de la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC) en 2003, le premier instrument juridiquement contraignant pour lutter contre ce fléau. ACP/Kayu/KJI/CKM