Lutte contre la criminalité financière : des organisations de la société civile sensibilisées

Kinshasa, 19 août 2024(ACP).- Les membres des Organisations de la société civile réunis au sein de l’Asbl « Dignité humaine », ont été sensibilisés par la Coopération allemande (GIZ), pour lutter contre la corruption et les flux financiers illicites en République démocratique du Congo, lors d’un atelier à Kinshasa, a-t-on appris lundi des organisateurs. « L’objectif de ces assises est d’améliorer la compréhension des rouages de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme, de discuter des impacts néfastes des flux financiers illicites sur le développement durable et par ricochet de renforcer l’importance du rôle de la société civile dans cette lutte », a déclaré Elodie Tamuzinda, responsable de l’ASBL Dignité Humaine. « Le projet Lutte contre le flux financier (Lucoffi) appuie des ateliers de sensibilisation menés par Dignité humaine ; ces ateliers visent à renforcer le rôle crucial de la société civile dans la lutte contre la criminalité financière organisée », a-t-elle ajouté.

La Coopération allemande à travers ce projet Lucoffi soutient le renforcement du système contreles antivaleurs aux niveaux nationaux et locaux sur base des normes internationales d’une manière axée sur le développement et les risques. Le projet est principalement actif dans les provinces du Haut-Katanga, Lualaba, Nord-Kivu, Kongo central et Kinshasa.

Pour sa part, le représentant de la ministre de Droits  humains Bauma a parlé de la situation du départ  sur ce fléau. Il a démontré que de plus en plus la vulgarisation d’informations dans l’intérêt général devient une garantie essentielle de la démocratie et bonne gouvernance. Cela signifie qu’il y a l’avancement des stabilités dans la chaine de surveillance de bonnes mœurs.

De son côté, Essiamé koko Dzoka , avocat inscrit au barreau du Togo et consultant au GIZ, a expliqué que ce projet soutient quatre axes, à savoir, la transparence et disponibilité des données ; la conformité et la surveillance qui permettent de renforcer les capacités des personnels ; enfin, il a parlé des enquêtes, des poursuites et recouvrement d’avoir ; puis de la coopération interinstitutionnelle et internationale.

Une des participantes, Mme Chantal Kidiata, coordonnatrice de l’Ong Syfeddi (Synergie des femmes dynamique pour le Développement intégré), a expliqué les résultats importants attendus de ces assises. D’après elle, les  participants sont capables de définir et de comprendre le blanchiment des capitaux en expliquant les différentes étapes,  identifier les typologies de blanchiment des capitaux les plus courantes, comprendre aussi les techniques utilisées par les criminels pour blanchir l’argent.

En outre, a-t-elle ajouté, les participants doivent avoir une meilleure compréhension des impacts négatifs du blanchiment des capitaux sur l’économie et ils devront comprendre le rôle déterminant de la société civile et des lanceurs d’alertes par rapport à cette thématique. Ces ateliers de quatre modules se déroulent, du 19 au 21 Août 2024, à l’Hôtel Pullman, dans la commune de Gombe, à Kinshasa. ACP/

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