Kinshasa, 10 octobre 2020 (ACP) – Les autorités suisses ont annoncé vendredi 9 octobre dans la soirée, dans un communiqué officiel, qu’une missionnaire ressortissante de leur pays, retenue en otage au Mali, a tuée par ses ravisseurs, ont rapporté samedi les médias internationaux, ajoutant qu’on ne sait pas pour le moment si sa mort a un lien avec la libération de Soumaïla Cissé et de Sophie Pétronin.
Le nom de l’otage qui aurait été tuée n’a pas été communiqué, mais il s’agit d’une missionnaire d’une quarantaine d’années. Originaire de Bâle, enlevée il y a quatre ans à Tombouctou par un groupe lié à al-Qaïda, précisent les sources.
Elle avait déjà été enlevée brièvement en 2012, lorsque la ville était tombée aux mains des jihadistes. Elle était apparue dans une vidéo de ses ravisseurs en 2017, visiblement affaiblie et amaigrie.
C’est Sophie Pétronin qui a informé les autorités françaises de son décès, a indiqué sa mort remonterait à un mois.
Le chef de la diplomatie suisse, Ignazio Cassis, condamne un « acte cruel » et exprime ses « plus sincères condoléances aux proches de la victime ».
Le conseiller fédéral précise que la victime « aurait été tuée par les ravisseurs de l’organisation terroriste islamiste Jama’at Nasr al-Islam wal Muslim ». La Suisse cherche maintenant à connaître les circonstances exactes du décès de sa ressortissante, ainsi que le lieu où se trouve son corps ACP/Zng/CL/MPK/