Kinshasa, 4 octobre 2021 (ACP).- Plusieurs villes américaines accueillaient samedi 2 octobre la « Womens’s march », la Marche des femmes réclamant leur droit à l’avortement interdit de facto depuis un mois au Texas, ont rapporté dimanche les médias internationaux, ajoutant que ce rassemblement était organisé pour lutter contre les menaces de droit à l’interruption volontaire de grossesse.
Plusieurs milliers de femmes et hommes étaient sur la Freedom Plaza du centre de la capitale fédérale, avant de s’élancer vers la Cour suprême. La plus haute juridiction du pays a refusé de suspendre la loi texane qui a remis la question de l’avortement sur le devant d’actualité.
Les sources américaines notent que cette loi, d’autres États américains essaient de s’en inspirer. Et cela inquiète des manifestantes, dont les autres venus de l’Ohio. Tandis que dautres États voient bien que le Texas s’en sort sans être inquiété en mettant cette loi en place. Et ils essaient d’avancer et de s’en inspirer chez eux. »
Cependant, des manifestantes venues de Miami, en Floride, dont l’une avait avorté il y a plus de vingt ans lorsqu’elle était adolescente, et elle ne regrette rien : « Ça m’a permis d’avoir la vie que je voulais. Je suis extrêmement reconnaissante de toutes les opportunités que j’ai eues, justement parce que j’ai eu le choix. Je savais ce que j’aurais dû abandonner si j’avais décidé de poursuivre ma grossesse.
Et je ne voulais pas faire ça. Donc, je n’ai jamais douté que je faisais le bon choix. Et c’était aussi parce que je n’étais pas prête. Mon copain de l’époque est aujourd’hui mon mari. Nous sommes ensemble depuis 26 ans. Je ne crois pas que nous serions restés ensemble si nous avions eu un enfant à l’adolescence. Nous n’étions pas prêts pour ça et je pense que cela nous aurait détruit tous les deux. » ACP/C.L/Awa