Kinshasa, 24 mars 2021(ACP).- La nouvelle directrice nationale exécutive de l’Union Congolaise des femmes des médias (UCOFEM), Rose Masala Ndarabu s’est dite prête mercredi au cours d’un entretien avec l’ACP, à redynamiser les activités au sein de cette structure en impliquant tout le monde, car la lutte pour les droits de la femme par et dans les médias concerne toutes les communicatrices.
Journaliste de formation, fruit de l’Institut facultaire des sciences de l’information et communication (IFASIC ex- ISTI), Mme Masala est licenciée en Sciences de l’Information et de la Communication en 2001. Ancienne du journal » La Référence Plus » (1991 à 1996) et de la chaine de télévision » Télé Kin Malebo », TKM (1996 à 2004) et Observateur- Analyste au CSAC depuis l’époque de la Haute Autorité des Médias, HAM.
Elue depuis le samedi dernier à Kinshasa lors de l’assemblée générale élective organisée par cette institution, Mme Masala a bénéficié de plusieurs formations dans le cadre professionnel au pays, en Afrique comme en dehors du continent à travers des colloques, des séminaires et autres ateliers auxquels elle a participé. Elle est l’une des co- fondatrices de l’UCOFEM, créée il y a plus de 20 ans déjà, Mme Masala a émis le vœu de voir cette organisation revivre ses plus années, car ces élections vont apporter ’’une nouvelle ère ».
Abordant le thème national de la Journée international de la femme (JIF/2021) : « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans un monde de la COVID-19 », la directrice de l’UCOFEM a fait remarquer que dans le monde actuelle caractérisé par cette pandémie, il faudrait rester continuellement en formation pour éviter de se perdre avec les techniques qui évoluent chaque jour qui passe.
Elle a souligné que l’UCOFEM puisera dans les valeurs qui font sa force depuis une vingtaine d’années, il s’agit de la bonne répartition des tâches, de l’esprit convivial et du respect mutuel entre les membres pour combattre cette ennemie invisible qu’est la COVID-19.
La directrice nationale exécutive a par ailleurs rappelé que l’UCOFEM avait connu un très bon décollage avec le monopole d’être sollicitée par des bailleurs des fonds qui cherchaient un partenaire versé dans la matière des médias comme celle-ci, presque tous ces projets arrivent à terme cette année. « Dès lors mon souci est de trouver d’autres bailleurs qui puissent nous accompagner pour éviter de tomber dans l’impasse », a-t-elle conclu. ACP/Kayu/KJI