Goma, 29 septembre 2023 (ACP).- Des policiers ont été déployés vendredi, à Mushaki, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, pour sécuriser de population qui retourne dans cette cité, jadis sous l’emprise des terroristes du M23, a constaté l’ACP.
« Lors de la récente visite d’itinérance du gouverneur ici à Mushaki, la population avait demandé qu’il y ait le déploiement des éléments de la Police nationale congolaise au niveau de Mushaki et aujourd’hui c’est chose faite », a déclaré l’administrateur militaire du territoire de Masisi, le colonel Christophe Tshinabu, au cours de cette cérémonie présidée par le gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu, le général major Peter Cirimwami.
« Le gouverneur a examiné minutieusement la demande de la population et voilà le résultat. Il y a la Police qui est avec nous ici à Mushaki pour assurer la protection de notre population », a-t-il ajouté.
Faisant d’une pierre deux coups, le gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu, le général major Peter Cirimwami, avec dans sa suite les commandants de grandes unités, a inspecté l’axe Sake-Kabati à mi-chemin de Kichanga.
A son arrivée, l’autorité provinciale a apprécié le retour des déplacés après la pression effectuée par les Forces armées de la RDC (FARDC) et le contingent burundais de l’EAC sur les rebelles du M23.
« Dans les camps des déplacés il n’y a pas de vie. Nous sommes au mois de septembre. L’école a repris. Il faut que la population rentre surtout pour ce qui est de ce côté-ci de Kabati. Nous ne voudrons pas que la population continue à souffrir dans les camps de déplacés. Nous allons pousser l’ennemi pour sécuriser notre population parce que c’est l’une de nos missions : sécuriser les habitants et leurs biens », a-t-il dit.
Les cités de Mushaki et Kabati, perchées, au sud et à l’ouest, dans les collines surplombant la commune de Sake, sont redevenues sous contrôle de l’armée loyaliste près de sept mois passés sous le joug des terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise.
Le retrait de l’ennemi de ces localités a permis aux déplacés de retourner dans leurs milieux naturels où ils recommencent à vaquer à leurs activités.
ACP/