Beni, 7 avril 2025 (ACP).- La première session d’entraînement des volontaires de la réserve armée de défense (Rad) va s’ouvrir officiellement lundi 7 avril à Beni au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo(RDC), selon un communiqué parvenu dimanche à l’ACP.
« Sous l’impulsion du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Evariste Kakule Somo, le coordinateur national adjoint de la Rad chargé de mobilisation et recrutement annonce à l’opinion publique de Beni, Butembo, Lubero et Oïcha et ses environs, l’ouverture officielle de la première session d’entraînement des volontaires engagés pour la défense de la patrie (VDP) au centre Nyaleke à partir du 7 au 12 avril 2025 », a-t-on lu dans le communiqué signé par le général de brigade Emery Godas Sukpa, coordinateur adjoint de la Rad chargé de la mobilisation et recrutement.
Ce centre de formation des jeunes volontaires pour la défense de la patrie est en plein aménagement, et déjà une centaine de jeunes candidats à la session de formation, est déjà disponible sur le terrain à Nyaleke, localité située à plus ou moins dix kilomètres à l’Est de la ville de Beni sur la route Beni-Kasindi, indique-t-on.
Le projet de loi instituant la réserve armée de la défense en République démocratique du Congo a été adopté en seconde lecture par les sénateurs de la législature passée le 4 mai 2023. Gilbert Kabanda, alors ministre de la Défense et auteur dudit projet de loi, avait souligné à l’époque que la loi qui était soumise à l’examen des sénateurs, était motivée par le souci de venir à bout des agressions récurrentes auxquelles la RDC fait face depuis plus de deux décennies. Il avait aussi relevé l’importance de cette loi qu’il avait jugée opportune, dans un contexte où la RDC fait face à l’agression rwandaise sous couvert du M23.
« La création de la Réserve armée de la Défense permettra au pays de mieux renforcer la protection de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Pour ce faire, la participation de tout Congolais est plus qu’un impératif auquel nul ne saurait transiger. Ce, conformément aux dispositions des articles 63 alinéa 1er et 64 alinéa 1er de la Constitution du 18 février 2006 », avait déclaré Gilbert Kabanda. ACP/