ONU : la RDC à l’élection mardi des membres non-permanents du Conseil de sécurité

Kinshasa, 1er juin 2025 (ACP).-   La République Démocratique du Congo a annoncé sa participation pour ce mardi au vote pour l’élection  des Membres  non permanents  du Conseil  de sécurité  des Nations-Unies de l’ONU pour la période  2026-2027, une étape importante  de son engagement  international  franchie, a appris l’ACP dimanche de source officielle.

« La République Démocratique du Congo franchira, le 03 juin 2025, une étape importante de son engagement international en participant au vote pour l’élection des Membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027 », a déclaré  la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Mme. Thérèse Wagner Kayikwamba, à  la clôture samedi à  Kinshasa, de la campagne pour l’élection  de la RDC  en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité  de l’ONU.

Et d’ajouter : « ce moment est la conclusion d’un travail diplomatique de fond, engagé depuis le 15 novembre 2024 à Kinshasa, date du lancement officiel de notre campagne », soulignant  que c’est sous l’impulsion, du Président de la République,  sous la coordination éclairée de la Première Ministre, et avec l’appui stratégique du Ministère des Affaires étrangères, que ce travail a été mené avec rigueur, méthode et conviction.

Selon  Thérèse Wagner,  la campagne en faveur de la candidature de la RDC  s’inscrit dans la vision exprimée par le Chef de l’Etat de devant  l’Assemblée  générale de l’ONU. 

« Notre campagne est inscrite dans le schéma de la vision exprimée par le Président de la République devant l’Assemblée générale des Nations Unies, en 2023 et 2024, respectivement lors de la 78ème et 79ème sessions. Ces déclarations ont donné à notre démarche une impulsion politique forte et une légitimité indiscutable », a souligné la ministre d’État. .

Deux axes de la campagne 

La ministre d’État  a mis en exergue  la stratégie déployée pour mener à  bien la campagne. 

« La  stratégie que nous avons déployée s’est articulée autour de deux axes : Multilatéral, pour renforcer nos liens avec les institutions régionales et internationales, et faire valoir notre attachement aux principes de paix, de sécurité collective et de solidarité internationale ; Bilatéral, pour entretenir un dialogue franc et constructif avec les États membres, comprendre leurs attentes et construire un large consensus autour de notre candidature », a-t-elle souligné. 

Et de renchérir : « à travers de nombreux entretiens bilatéraux, j’ai eu l’honneur de m’entretenir avec mes homologues Ministres des Affaires étrangères, des Chefs de gouvernement et d’autres hauts responsables des États membres. Ces échanges ont permis de partager la vision du Président de la République, de clarifier nos priorités, et de solliciter un appui ferme et amical à la candidature de la RDC ».

Des activités diplomatiques à  New-York 

La ministre d’État  a  mis également en exergue les activités déployées à  New-York pour convaincre les partenaires. 

« Un moment marquant de cette campagne fut également l’organisation de plusieurs activités diplomatiques à New York, Genève, Bruxelles, Addis-Abeba et au Caire, siège de la Ligue arabe. Ces rencontres stratégiques ont renforcé notre dialogue avec cette région influente … ».

Sur le plan national, la diplomate congolaise a dit avoir engagé un dialogue avec le Corps diplomatique  accrédité en RDC. 

« Sur le plan national, j’ai engagé un dialogue régulier avec le corps diplomatique accrédité en RDC, à travers des rencontres bilatérales et des séances d’échanges autour des enjeux de notre candidature« , a déclaré  la ministre d’État, soulignant que « chaque déplacement à l’étranger a été mis à profit pour renforcer notre crédibilité et réaffirmer notre disponibilité à contribuer activement aux travaux du Conseil ».

La RDC n’est pas à sa première expérience 

La ministre d’État a fait également savoir que la RDC  n’est pas nouvelle dans cet exercice.

« Nous ne sommes pas nouveaux dans cet exercice. La RDC a déjà siégé à deux reprises au Conseil de sécurité, et y a acquis une expérience précieuse, notamment de 1982 à 1983 et de 1990 à 1991. Hasard heureux, prémonition ou pure coïncidence, notre première entrée au Conseil de Sécurité a coïncidé avec l’année de ma naissance. À quelques jours du vote, nous abordons cette étape avec sérénité, confiance et sens des responsabilités. La RDC est prête à servir, à écouter, à contribuer avec la dignité d’un État résolument tourné vers la coopération et la solidarité », a-t-elle conclu. 

ACP/C.L.

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