Kinshasa, le 10 juin 2021 (ACP).- Les participants à l’ouverture, jeudi, de la conférence sur l’égalité des sexes en Afrique 2021-2030 au Pulman hôtel, à Kinshasa, ont recommandé de relever les bonnes pratiques pour l’intégration transversale de l’égalité des sexes, dans les politiques et programmes différents, et de renforcer les liens entre la recherche et les politiques de solidarité internationale et du développement.
Ils ont également recommandé de contribuer à la mise en œuvre de perspectives de l’égalité des sexes en Afrique de 2021 et au-delà, et de promouvoir les objectifs du FGE et de l’axe numéro 6 de l’action sur les mouvements et le leadership féministes.
Deux moments forts ont marqué cette conférence, à savoir les allocutions et le travail en ateliers.
Dans son allocution, le Président Félix Tshisekedi, a, par vidéoconférence, soutenu qu’il ressort de cette conférence que la RDC pourra jouer un rôle important au niveau du continent pour mettre les peuples et les femmes au cœur des actions de l’Union africaine.
Pour cela, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, en sa qualité de Président de l’Union africaine, a estimé que «Cette conférence doit démontrer à nos frères et sœurs africains, mais aussi au monde entier, qu’au-delà de la rhétorique et de la charge émotionnelle qui nous emportent, ces assises ont vocation à franchir l’étape du discours».
«Ensemble, nous devons tous nous engager à traduire nos mots en des actions concrètes qui auront un impact réel sur l’amélioration des conditions de vie des femmes et filles victimes des violences sexuelles, femmes déplacées, filles mères et paysannes », a dit le Président Félix Tshisekedi.
La détermination du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a rencontré les observations de la représentante du secrétaire général des Nations unies en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, qui a indiqué que cette conférence témoigne la volonté de Félix Tshisekedi de lutter en faveur de la promotion de l’égalité des sexes. Elle a réitéré la volonté des Nations unies à accompagner le Président de l’Union africaine dans cette détermination au niveau africain.
La ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya Luseba, a reconnu que l’égalité des sexes en RDC, comme en Afrique, demeure encore un défi pour tous.
Tout en reconnaissant les efforts de la RDC dans cette lutte, l’ambassadrice de la santé mondiale France, Stéphanie Seydoux a reconnu les avancées significatives de la RDC en cette matière qui se constatent dans le gouvernement actuel avec 15 femmes ministres.
Quant aux travaux dans les ateliers, ils ont essentiellement tourné sur les réponses aux préoccupations suivantes : quelles seront les avancées de l’égalité des sexes en Afrique ? A la veille de l’agenda 2030 de l’Union africaine, quelles sont les perspectives pour l’égalité femmes-hommes.
Plusieurs personnalités du monde politique ont pris part à l’ouverture de cette conférence, notamment, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Aselo Okito, représentant personnel du Président de la République, la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba, les ministres d’État en charge de la Justice, Rose Mutombo et celle du portefeuille, Adèle Kayinda ainsi que de la ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya.
Ces assises, tenues sous le Haut patronage du Président de la République, sont organisées par le panel de hautes personnalités qui accompagnent Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans son mandat à la tête de l’Union africaine. ACP/Mat/May