Kinshasa, 9 septembre 2021 (ACP).- Le secrétaire exécutif du Réseau d’éducation civique au Congo(RECIC), Me Jean-Michel Mvondo a ouvert, jeudi, en la salle des réunions de l’Hôtel Concordia à Matete à Kinshasa), un atelier de renforcement des capacités des animateurs de cette structure citoyenne et des organisations partenaires sur la sécurité personnelle.
Me Mvondo a indiqué que cet atelier vise de renforcer les capacités de ces acteurs bénévoles de la société civile membres du RECIC et partenaires de l’ONG internationale « 11.11.11 »(ODEP, AETA, OCIDEC), sur les mécanismes de gestion de risques et de la capacité à donner une réponse aux questions sécuritaires en vue d’assurer leur propre protection.
Cet atelier qui va se dérouler en trois moments, à savoir : du 09 au 11 septembre , du 15 au 17 septembre et du 23 au 25 septembre 2021, concerne dans l’ensemble 90 animateurs qui seront outillés sur les notions essentielles de la gestion des risques et la vulnérabilité en matière de sécurité personnelle.
Le secrétaire exécutif du RECIC a souligné la tension que rencontre ces animateurs sur le terrain et la vulnérabilité dont ils sont victimes, lors des travaux de mobilisation de la population dans la lutte contre la corruption , la promotion des élections crédibles et apaisées et la bonne gouvernance pour le bien être de la population.
Il a salué la détermination du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi à lutter contre la corruption, nécessitant un soutien par les actions de dénonciation de la population.
Les organisations de la société civile et certains mouvements citoyens, a-t-il dit, jouent une role très déterminant dans le cadre de cette lutte pour la moralisation de la gouvernance du pays et la gestion transparente de patrimoine de l’Etat.
Elaboration d’un plan personnel et d’un protocole de sécurité
Par ailleurs, Me Jean Keba animateur de la première journée, a entretenu les participants sur les notions essentielles de la sécurité , de la sureté, de défenseur des droits de l’homme, de la vulnérabilité, de la menace et du risque.
Il a signifié que la notion de la sécurité est transversale dont la première protection pour un défenseur des droits de l’homme vient du professionnalisme en agissant conformité de la loi.
Un défenseur des droits de l’homme, a-t-il insisté, doit être courageux mais, il vaut mieux avoir un défenseur des droits de l’homme vivant que mort.
A l’issue de l’atelier de formation, les participants seront à mesure de maitriser certains dispositifs sécuritaires et d’élaborer un plan personnel et un protocole de sécurité.
ACP/