Kinshasa, 20 août 2021 (ACP).- M. Eric Impion, président de la Fondation portant son nom, a plaidé pour la nécessité de reconnaitre la traite négrière dans la constitution congolaise en tan qu’un crime contre l’humanité.
Il a fait ce plaidoyer vendredi, lors de la présentation du rapport de la première conférence sur le tourisme mémoriel en RDC à la conseillère du Chef de l’Etat en matière de la Jeunesse et lutte contre les violences faites à la femme, Chantal Yelu Mulop, dans son cabinet de travail dans la commune de la Gombe. « C’est en reconnaissant cela que nous serons en mesure comprendre de quoi s’agit-il, afin de remettre les choses en ordre », a-t-il dit.
Le président Eric Impion a également, plaidé pour faire un travail des répertoires de sites historiques et mémoriels, laissant entendre que les gens vont ailleurs par manque de ces sites. « L’histoire de la traite négrière, c’est le Congo. C’est une opportunité pour le Congo de s’imprégner de cette question, parce que l’année prochaine le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi sera Président de la CEEAC et vient d’être élu vice- Président de la SADC. D’où, c’est une opportunité pour le Congo d’implémenter ces choses, car lorsque les débats de la traite des nègres ont lieu dans le monde, le Congo n’avait pas été cité et on pense que l’histoire doit changer, et cela doit se faire par nous. », a déclaré le président de la Fondateur, Eric Impion.
Il a en outre, rappelé que la célébration de la traite des nègres est célébrée le 23 aout de chaque année. Pour commémorer cette date, il a informé qu’un travail est entrain de se faire dès à présent avec des conférences dans les sites universitaires autour de la question de la traite négrière.
Pour lui, ce rapport s’inscrit dans le cadre d’informer au gouvernement, aux autorités congolaises, à tous les niveaux, des réalités de la traite négrière. « D’où, la conférence à ce sujet, n’était qu’un début du commencement, e le point de départ pour relancer le débat, pour reconnecter la RDC », a-t-il précisé.
Ce rapport contient des recommandations qui ont été faites lors de la conférence entre autres, la réhabilitation du site Nsiamfumu à Moanda, la création des structures d’accompagnement dans le secteur touristique, l’adoption d’un plan d’action sur l’addiction patrimoine historique, mémoriel et du tourisme économique.
Enfin, le président Eric Impion a invité les lecteurs à tus les niveaux, national, régional et international à lire ce rapport qui est considéré comme piste de solution face à ce phénomène.
Mme Chantal Yelu Mulop satisfaite du travail abattu par la Fondation « Eric Impion »
Par ailleurs, Mme Chantal Yelu Mulop s’est dite satisfaite du travail abattu de la Fondation « Eric Impion » dans la préparation et la concrétisation de ce projet en rapport avec la question de la traite des nègres, qui selon elle, cette conférence avait été d’un grand succès, dans l’innovation, dans sa particularité étant donné que c’était la première conférence portant ce sujet.
Elle a fait savoir que la traite des négrière est une question renfermée, ceux qui sont en RDC sont en ignorance des conditions de vie de ces derniers, avant d’encourager le président de cette fondation à poursuivre ce projet, à s’entourer des bonnes personnes en vue de sortir de compatriotes de cette situation.
Pour rappel, la première conférence sur le tourisme mémoriel, sous le thème : « Repenser, reconsidérer le patrimoine historique mémorial de la traite négrière en Afrique Centrale », s’est tenue du 21 au 22 mai dernier, avec comme objectif entre autres, d’évoquer la mémoire de l’éducation, vulgariser, les circuits de la traite négrière pour susciter l’intérêt populaire, etc. ACP/nig