Kinshasa, 22 octobre 2022 (ACP).- Le chef coutumier Stany Libie, de la localité Kimwomo dans le territoire de Kwamouth, province de Maï-Ndombe, a plaidé samedi pour le renforcement du dispositif sécuritaire dans tous les coins dudit territoire, afin de permettre le retour des déplacés et la reprise des activités scolaires, au cours d’un point de presse à Kinshasa.
« On doit renforcer le dispositif militaire à l’intérieur et en dehors des militaires qui sont le long de la route principale RN17 Mongata-Bandundu/Ville pour inquiéter les assaillants qui alimentent le conflit teke-yaka. Ils sont notamment au niveau des forêts, des villages et des fermes de Motsheto, Béthanie, Vanga, Kimwomo, Fadiaka, Mbushe, Falio », a déclaré le chef coutumier Stany Libie.
« Ces assaillants empêchent les déplacés de plusieurs villages de Kwamouth de regagner leurs milieux respectifs et compromettent le retour définitif de la paix et la reprise des activités scolaires », a-t-il ajouté, appelant l’Etat congolais à imposer son autorité.
Tout en saluant les propos du Cardinal Fridolin Ambongo, il a précisé qu’ « on doit poursuivre, inquiéter et arrêter ces assaillants et rétablir l’autorité coutumière ».
Pour le chef coutumier de Kimwomo, qui a parlé au nom des chefs de Kwamouth, le Cardinal Fridolin Ambongo a frôlé une vérité lorsqu’il dit qu’en dehors des Yaka d’autres tribus notamment Bangala, Baluba, Bambala sont assimilées, pourtant les chefs coutumiers teke et leurs populations connaissent bien que ce conflit concerne les Teke et les Yaka.
Ce conflit teke-yaka, commencé il y a quatre mois, a causé des morts, des déplacements massifs de populations et des dégâts matériels, rappelle-t-on.
ACP/KHM/KAI