Pour l’évaluation des engagements souscrits dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba

Kinshasa, 21 février 2023 (ACP).-L’évaluation préalable des engagements souscrits par les parties prenantes à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba afin de jeter les bases solides de sa réactivation, a été préconisée lundi, par la représentante personnelle du Président de la République démocratique du Congo à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Bestine Kazadi.

« RDC-UA : évaluons l’accord cadre d’Addis-Abeba pour réussir sa revitalisation telle que préconisée par le Conseil de paix et sécurité de l’U.A, à sa réunion du vendredi 17 février 2023 », a écrit Bestine Kazadi sur son compte twitter.

En sa qualité de représentante personnelle du Chef de l’État près de l’OIF, Bestine Kazadi dit suivre attentivement, entre autres, les questions de paix et de sécurité auxquelles cette organisation accorde un intérêt particulier.

«Il y a nécessité d’actes concrets, plus value des engagements pour une paix effective dans la Région des grands lacs », a-t-elle souligné.

La 36ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, s’est tenue le week-end dernier à Addis-Abeba (Ethiopie). En marge de ce sommet, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, s’était penché, le vendredi 17 février, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, en proie à l’activisme des groupes armés et des actes d’agression de l’armée rwandaise.

Dans son communiqué final, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA a rappelé que l’Accord-cadre demeure un instrument viable pour soutenir la RDC et les institutions de la région, afin de parvenir à la paix et à la stabilité. Il a appelé les pays signataires à redoubler d’efforts individuellement et collectivement pour mettre pleinement en œuvre les engagements nationaux et régionaux inscrits dans l’Accord-cadre.

Dans ce contexte, le CPS a demandé à l’UA, en collaboration avec la CAE, la CEEAC, la SADC, la CIRGL et l’ONU, de travailler d’urgence à la revitalisation de l’Accord-cadre et de lui faire rapport dans un délai de six semaines.

L’Accord-cadre d’Addis-Abeba, rappelle-t-on, a été signé le 24 février 2013 par la RDC et les pays frontaliers ainsi que d’autres Etats et organisations de la région, dans le but de mettre fin aux cycles récurrents des violences dans l’Est de ce pays. ACP/kayu

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