Kinshasa, 30 septembre 2020 (ACP).-Le ministre d’Etat, ministre de la Communication et médias, David-Jolino Diwampovesa Makelele, a présidé, mardi, à son cabinet de travail, la première réunion du comité de suivi du Protocole d’accord de réconciliation de deux ailes de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), au cours de laquelle il a réaffirmé les acquis contenus dans ledit protocole d’accord qui engage toutes les parties en vue d’organiser dans un climat apaisé et consensuel le congrès de Muanda, prévu le 5 octobre prochain.
Le ministre d’Etat a rappelé « qu’hier en conflit, aujourd’hui réunis pour l’organisation du congrès autour de lui, la présence de ces personnalités, membres de ce comité de suivi, est une caution morale pour la réussite de ces assises dont l’objectif primordial est de remettre de l’ordre au sein de l’Union », avant d’énumérer les axes majeurs dudit protocole d’accord.
Des allégations relatives aux 40% exigées par la ministre d’Etat
Le ministre d’Etat Jolino Makelele a tenu à apporter un démenti cinglant sur les allégations selon lesquelles il aurait demandé 40% du montant de 100.000 USD versés par la Première dame de la République, au titre de sa contribution à l’organisation de la rencontre de Muanda.
« Je veux bien que les gens aient du mal à justifier l’usage qu’ils ont fait de 100.000 USD qu’ils ont reçus, Mais qu’il ne cherche pas de bouc émissaire. Est-ce que quelqu’un de sérieux qui me connait depuis longtemps peut prétendre à cela? Tous ceux qui me connaissent savent que je suis rétif à tout ce qui est argent », ajoutant que « je vis ma vie simplement et je ne veux pas aller jusqu’au procès parce que ce serait malheureux pour eux, ils ne sauront pas faire preuve de cela ».
Le RAJEC porte un témoignage en faveur du ministre d’Etat au sujet de ces allégations
Par ailleurs, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC), a animé mercredi, une conférence de presse, à l’Espace Kasaï dans la commune de Lingwala, au cours de laquelle il a clarifié la question de la commission de 40% demandée par le ministre d’Etat, Jolino Makelele.
A ce sujet, l’orateur du jour, Claude Pero Luwara est formel : « Je pense que nous devons être responsables, nous devons assumer ce que nous faisons, le ministre n’a pas demandé 40% comme on est entrain de le faire passer. Il faut qu’on respecte les gens, moi j’ai dit aux confrères que pour le ministre d’Etat Makelele, nous devons lui tirer le chapeau parce que les négociations se sont déroulées dans une ambiance tendue … mais on le faisait pour M. Kasonga Tshilunde qui, aujourd’hui, va jeter tous ces efforts en pâture en commençant à raconter que le ministre a demandé 40%, je crois que tel n’est pas vrai. »
S’agissant des travaux de Muanda, M. Pero Luwara a affirmé : « Puisque nous prônons l’émergence d’une nouvelle classe journalistique qui doit prendre les choses en main et quel que soit la posture que l’on pourra prendre pour David Jolino Diwampovesa Makelele, le congrès de Muanda est irréversible et c’est l’occasion de rajeunir et de donner un nouveau souffle à l’UNPC qui est désormais appelée à travailler pour l’intérêt des journalistes ». ACP/Kayu/ODM/KJI