Présentation au Sénat d’une proposition de loi sur la transplantation d’organes humains

Kinshasa, 29 Avril 2021(ACP).- Le Sénat a entamé jeudi, au Palais du peuple, l’examen d’une proposition de loi sur la transplantation d’organes, de tissus et de cellules du corps humain, initiée par le sénateur Prince Kaumba Lofunda, rapporteur  honoraire du bureau de la chambre haute du parlement, au cours d’une séance plénière sous la conduite du Pr Modeste Bahati Lukwebo, président du sénat.

Le sénateur Kaumba Lofunda a indiqué que l’élaboration d’une loi spéciale dans ce domaine délicat, en dehors de la loi fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique en RDC, vise à trouver une solution durable aux demandes des parties et à des familles pour la transplantation d’organes pour des raisons médicales.

Elle va permettre, a-t-il affirmé, d’améliorer les conditions des patients dans la mesure où  elle a pris en compte des avis des hommes expérimentés et des médecins dont une délégation a assisté à la plénière.

Selon le  rapporteur honoraire du bureau du Sénat, la loi sur la Santé publique est restée muette sur plusieurs points notamment les difficultés dans une famille lorsqu’un membre veut céder un organe cellule  de son corps à une autre personne ou bénéficier d’un organe cellule tiré d’une personne décédée.

Dans leurs interventions, au cours du débat, plusieurs sénateurs ont loué l’initiative de ce texte de loi comprenant  104 articles réparti en 9 chapitres, fruit de réflexion de personnes expérimentées.

Les élus des élus des provinces ont relevé  la problématique de la responsabilité des médecins. Ils ont formulé des observations sur la legistique et la restructuration du texte, qui, selon certains sénateurs, risque de contribuer au renforcement de l’insécurité, à travers des réseaux criminels de trafics d’organes humains. La RDC n’est pas prête à avaliser une telle loi aux conséquences multiples, ont estimé d’autres sénateurs.

Le sénateur Léonard She Okitundu a relevé qu’il convenait de légiférer sur la matière qui concerne le  domaine de la pérennisation du corps humain.

Par ailleurs, il sied de signaler, le retour, aux séances plénières de la chambre haute du parlement, des  sénateurs de l’Ituri et de l’ex-Province Orientale après qu’ils soient absentés pour raisons de solidarité avec les victimes de l’insécurité dans l’Est de la RDC.ACP/GGK

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