Présidentielle en Mauritanie: clôture jeudi de la campagne électorale

Kinshasa, 27 juin 2024 (ACP). La campagne électorale en Mauritanie a pris fin jeudi avant la présidentielle du samedi 29 juin 2024, a appris l’ACP de source officielle mauritanienne.

« C’est le dernier jour de mobilisation avant la présidentielle du samedi 29 juin 2024. Le chef de l’État sortant Mohamed Ould Ghazouani fait face à six autres candidats. Environ 1,94 million d’électeurs sont appelés à choisir parmi eux qui dirigera pendant cinq ans le pays », a déclaré Abdallahi Kebd, porte-parole du président Mohamed Ould Ghazouani.

«Si le président Mohamed Ould Ghazouani est réélu, il va lancer la création d’une grande agence nationale, à l’image de ce qu’on appelle ici l’agence Taazour vis-à-vis des plus vulnérables, qui va coordonner l’ensemble des efforts transversaux dans l’action du gouvernement sur la formation, l’emploi, l’éducation, le financement des petites et moyennes entreprises, en ayant en perspectives les jeunes», a-t-il souligné.

La campagne se termine donc à minuit. Pour ces dernières heures de campagne, la plupart des sept prétendants ont programmé un ultime rassemblement à Nouakchott, ce jeudi, après les 10 derniers jours passés dans l’intérieur du pays. Les différents camps tentent de maintenir mobilisés les militants et de rappeler les principales promesses électorales.

Une campagne à Nouakchott qui, pour l’opposition, s’est principalement concentrée sur du porte-à-porte et l’usage des réseaux sociaux principalement pour des raisons financières, souligne notre correspondante Léa Breuil. À la mi-journée, dans les rues de l’hypercentre, les tentes électorales étaient encore désertes et devraient s’animer le soir, en musique .

Les festivités devraient en effet commencer en toute fin d’après-midi, avec un double meeting sur le site de l’ancien aéroport de la capitale : celui du chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, et celui d’un des nouveaux visages de l’opposition, le médecin Outouma Soumaré, qui organise un concert de clôture.

Le parti islamiste Tawassoul, deuxième force au Parlement, donne de son côté rendez-vous dans un quartier du sud-ouest de la capitale, tandis que l’autre grand challenger, le militant des droits humains, Biram Dah Abeid, arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle, a fait le choix d’achever sa campagne, en dehors de la capitale, dans la seconde ville du pays, Nouadhibou.

ACP/ODM

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