Pressions de la Communauté internationale et de la CEDEAO sur le Mali   

Kinshasa, 23 Septembre 2020 (ACP).- La Communauté internationale et la CEDEAO maintiennent toujours leurs pressions sur la junte malienne concernant la désignation d’un civil en qualité de Premier Ministre de transition  au Mali, ont annoncé mercredi des médias étrangers.

A ce sujet, les sources indiquent que Goodluck Jonathan était attendu dès mercredi  à Bamako pour 48h. Le médiateur de la Cédéao vient faire l’état des lieux de la transition en cours, deux jours après la désignation de Bah N’daw au poste de président de la transition, et celle du colonel Assimi Goïta en tant que vice-président.

Les sources signalent également que la désignation de Bah N’daw serait considérée comme un signal encourageant  mais la CEDEAO  attend la suite pour se prononcer. Mais la question qui se pose c’est celle  de savoir si les sanctions de cette organisation de l’Afrique de l’ouest seraient où non levées C’est tout l’enjeu de la visite de Goodluck Jonathan. Jusque-là, le suspens demeure.                                                                                                                                                                                                                                                      En attendant, les chancelleries européennes ont également fait passer le message à la junte. « Nous voulons un vrai civil cette fois », glisse une source diplomatique, en référence à la double casquette « civilo-militaire » du président Bah N’daw. Ce sera en quelque sorte « un test », explique » cette source sur la « volonté réelle » de la junte de ne pas conserver directement ou indirectement l’ensemble des leviers du pouvoir. Et contourner l’exigence de la Cédéao qui a réclamé la dissolution du CNSP auteur du coup d’État, dès que la transition sera sur pied.

Parallèlement, les échanges informels se poursuivent entre la junte et le M5. La coalition, fer de lance de la contestation anti-IBK, négocie pied à pied la place qui doit à ses yeux lui revenir au sein des organes de la transition. Le M5 n’a pas participé au collège de désignation du Président lundi, et l’a dénoncé, mais ne jette pas l’éponge pour autant. La bataille se joue désormais sur le terrain des portefeuilles dans le futur gouvernement. La junte, souhaiterait selon des sources dignes de fois, les militaires tiennent à dirige cinq porte feuilles dont la  Défense, la Sécurité, l’Equipement, les Mines, et l’Administration territoriale ACP/Kayu/ODM/KJI/GGK/JLL

Fil d'actualités

Sur le même sujet