Kinshasa, 09 août 2023 (ACP).- Les demandes en liberté provisoire des co-prévenus de l’ex-conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, actuellement à l’étranger, ont été prises en délibéré, mercredi, par la Haute cour militaire de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté l’ACP.
« (…) La cour va examiner toutes ces requêtes et rendra son arrêt avant dire droit à la huitaine, c’est-à-dire le mercredi 16 août 2023 », a fait savoir le président de cette cour militaire siégeant en matière répressive au premier degré.
Il a rappelé qu’en date du 17 juillet 2023, les conseils des prévenus Vanda Nowa Biama Guy et la commissaire supérieur principal Lily Tambwe Mauwa ont introduit les demandes en liberté provisoire en faveur de leurs clients.
En date du 21 juillet 2023, les conseils des prévenus Colonel Cikapa Tite Mokili et Lieutenant-colonel Kalenga Kalenga Pierre ont, à leur tour, introduit les demandes en liberté provisoire en faveur de leurs clients.
Au cours de cette audience, les conseils des prévenus ont présenté leurs moyens de défense pour motiver les requêtes, affirmant que « selon les textes de loi en vigueur, tout prévenu a le droit d’introduire une demande en liberté provisoire « .
Actuellement en soins médicaux en France, l’ex-patron du Conseil national de sécurité est poursuivi pour complot contre la personne du Chef de l’Etat, offense au Chef de l’Etat, violation de consigne et incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline.
François Beya se trouve actuellement en soins médicaux à l’extérieur du pays, un élargissement obtenu par ses avocats.
Ce procès de ses co-detenus reprend quelques jours après la nomination du nouveau conseil spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, Jean-Louis Esambo. ACP/