Procès Chebeya : la requête en liberté provisoire du général Djadjidja prise en délibéré

Kinshasa, 06 juillet 2023 (ACP).- La haute cour militaire, siégeant en matières répressives à l’audience du jeudi 06 juillet à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a pris en délibéré la requête en liberté provisoire introduite par le prévenu général de brigade Zelwa Katanga dit «Djadjidja», a constaté l’ACP.

« La haute cour militaire va étudier la demande en liberté provisoire déposée par le prévenu général Zelwa Katanga dit ‘‘Djadjidja’’, et rendra son arrêt avant dire droit, quant à ce, à l’audience du jeudi 13 juillet 2023 », a déclaré le juge président.

L’auditeur général, ministère public, a retenu à charge du général de brigade Zelwa Katanga, ancien commandant adjoint de la 3ème Zone de Défense chargé de l’administration et de la logistique, les infractions d’association des malfaiteurs et d’assassinat.

Détenu en 2021 au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (prison centrale de Makala) à Kinshasa, cet officier général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est poursuivi dans le dossier de l’assassinat de Floribert Chebeya, défenseur des droits de l’homme, et de son chauffeur Fidèle Bazana Edadi, en juin 2010 à Kinshasa.

De Kisangani où il se trouvait en fonctions, le général Zelwa Katanga dit « Djadjidja » avait été assigné à résidence, puis mis en prison, après avoir été rappelé à Kinshasa, suite aux révélations des policiers qui ont exécuté ce crime.

Selon ces derniers, la dépouille de Fidèle Bazana, portée disparue jusqu’à ce jour, serait enterrée dans la concession du général de brigade située au quartier Mitendi, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa.

Floribert Chebeya, militant congolais des droits de l’homme, président de l’ONG la « Voix des sans voix », a été retrouvé mort le 2 juin 2010, alors qu’il s’était rendu la veille à une convocation de l’inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC), le général John Numbi.

Les experts néerlandais chargés de faire l’autopsie de son corps avaient fait état d’un arrêt cardiaque dû à un mauvais traitement subit par la victime. ACP/

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