Kinshasa, 21 novembre 2024 (ACP).- Trente (30) millions d’élèves en République démocratique du Congo (RDC) ont été scolarisés en sept ans de gratuité de l’enseignement, un programme phare initié par le Chef de l’Etat, a dit le vice-ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté dans un discours prononcé jeudi, à Tianjin, en Chine.
« 30 millions d’élèves ont été scolarisés dont 5 millions nouveaux, au cours de cette années scolaire, grâce à la gratuité de l’enseignement, programme phare initié par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi », a déclaré Jean-Pierre Kezamudru, vice-ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté dans un discours prononcé, devant les participants à la 4ème édition de la conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique organisée à Tianjin dans le nord de la Chine. « C’est une preuve que la RDC est dans une phase de transformation majeure. Cependant, cette potentialité ne pourra être exploitée que si nous garantissons une éducation de qualité accessible à tous, y compris dans des zones rurales isolées », a indiqué Jean Pierre Kezamudru.
La technologie au cœur du développement d’une nation
« La technologie et la formation professionnelle devraient être au centre de l’éducation professionnelle et technique, qui est au cœur des stratégies visées pour doter à nos jeunes des compétences nécessaires, afin de répondre aux défis de 21ème siècle, tout en favorisant la cohésion sociale et le développement durable », a précisé le vice-ministre de l’Education nationale. « Notre vision est portée sur le plan quinquennal 2024-2029 de notre ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté ; nos objectifs généraux et à long terme sont, notamment d’offrir à chaque enfant une éducation inclusive et de qualité, préparer nos jeunes à devenir de leaders compétents et engagés pour le développement de la RDC », a martelé le vice-ministre. Et de poursuivre : « L’éducation technique et professionnelle représente le levier du développement de la RDC et c’est dans cette optique que le gouvernement avait déjà adopté une reforme à rendre l’enseignement technique plus praticable et adapté aux réalités sociaux économiques ».
Le vice-ministre a fait savoir qu’une collaboration étroite entre le ministère de l’Education et la Formation professionnelle est essentielle pour organiser les formations continues et des modules de perfectionnement adaptés, même au-delà de cadre scolaire. « Les deux ministères doivent travailler ensemble et apporter une attention particulière, entrer en synergie avec les besoins du terrain, pour des formations en adéquation avec des réalités économiques et professionnelles du pays, tout en garantissant l’employabilité d’une main d’œuvre de qualifiée et complétive », a conclu Jean-Pierre Kazamudru. ACP/