RDC : appel à la cohésion nationale face à la menace de la balkanisation

Kinshasa, 30 août 2024 (ACP).- Un appel à la cohésion nationale pour faire face à la menace de la balkanisation de la République démocratique du Congo a été lancé, vendredi, par le secrétaire général du parti politique « Engagement pour la citoyenneté et le développement » (Ecidé), au cours d’un entretien à Kinshasa.

« Quand nous sommes allés à Kisangani du 11 au 14 juillet 2022, dans les prérequis que nous avons relevés pour développer le pays, le 3ème prérequis ‘est ’la cohésion nationale’’ comme  créneau de l’Ecidé pour réunir les fils et les filles de ce pays de façon à faire face à la menace de la balkanisation », a déclaré Devos Kitoko, secrétaire général de l’Ecidé, la veille du retour annoncé à Kinshasa de Martin Fayulu, leader de ce mouvement politique d’opposition.

« Au conseil national de notre parti  du 1er au 5 mars de l’année en cours,   nous avons martelé que les pères spirituels doivent réunir les enfants du Congo, les parties prenantes, pour que nous puissions nous dire des vérités, nous réconcilier et renforcer la cohésion nationale », a-t-il ajouté.    

Le secrétaire général de l’Ecidé a rappelé que le message de la cohésion nationale lancé par le président de son parti ne date pas des Etats-Unis d’Amérique où il s’est adressé au peuple congolais mais remonte à avril et novembre 2019 quand il prônait la cohésion nationale comme voie de sortie de crise afin de protéger le pays contre les menaces extérieures.

« Nous avons besoin de l’unité. Une famille, une nation divisée ne peut jamais gagner une guerre. On a besoin de la cohésion entre les patriotes, de former un bloc patriotique, de former ce bloc pour faire entendre notre voix dans le concert des nations », a  indiqué Devos Kitoko.

Il a décrié l’occupation illégale de certains territoires et localités du pays par des groupes rebelles étrangers qui, pour lui, traduit la nécessité d’engager des réformes nécessaires au niveau de l’Armée, de la Police et des services de sécurité. 

« Nous pensons qu’il y a des réformes nécessaires à faire au niveau de l’Armée, de la Police et des services de sécurité », a dit le secrétaire général.

« Nous sommes d’abord, les auteurs, les acteurs et les facteurs pour résoudre la crise congolaise. D’abord nous-mêmes, nous devons nous regarder en face », a-t-il conclu.

L’opposant congolais Martin Fayulu avait annoncé, depuis les Etats-Unis d’Amérique où il séjourne, son retour au pays le samedi 31 aout par l’aéroport international de N’djili. Après sa descente de l’avion, il a prévu un meeting de cohésion nationale au terrain « Mambenga » dans la commune de N’Djili dans l’Est de la capitale congolaise.

ACP/C.L. 

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