Kinshasa, 09 juin 2024 (ACP).- Un appel a été lancé par une commissaire aux droits de l’homme en République démocratique du Congo, au cours d’un entretien, samedi, pour aménager la prison centrale de Kisangani, dans la province de Tshopo (nord-est du pays), qui est dans un état de délabrement avancé.
« La prison centrale de Kisangani est dans un état de délabrement très avancé. Pas de courant, les détenus mangent une fois par jour et une petite quantité de nourriture. L’appel est lancé aux autorités pour l’amélioration des conditions de cette maison carcérale», a dit Me Gisèle Kapinga, coordinatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC).
Me Gisèle Kapinga s’est dit inquiète en raison des conditions précaires dans lesquelles se trouve la prison centrale de Kisangani, dans la mesure où, d’après elle, cette maison pénitentiaire connaît une surpopulation carcérale, en plus de recevoir des femmes détenues et autres en conflit avec la loi.
« La prison centrale de Kisangani, qui date d’il y a 100 ans, avec une capacité d’accueil de 500 pensionnaires, abrite pour le moment plus de 1.000 détenus », a fait savoir la commissaire nationale Gisèle Kapinga avant de plaider pour une éventuelle réhabilitation et amélioration de cette prison afin de garantir la bonne vie des prisonniers. ACP/