RDC : appel à l’implication de la Communauté musulmane congolaise aux efforts de paix

Kinshasa, 1^er avril 2025 (ACP).- La communauté musulmane de la République démocratique du Congo a été invitée lundi, au cours d’un dîner avec le Président Félix Tshisekedi, à s’impliquer davantage aux efforts de tous genres pour le retour de la paix dans l’est du pays, a-t-on appris mardi de la Présidence congolaise.

 « Toute la population congolaise attend de la Communauté musulmane une participation active aux efforts visant le retour à la paix », a déclaré le Président Félix Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat l’a déclaré au cours d’un dîner offert aux dirigeants de la Communauté islamique du Congo (Comico), en compagnie de quelques membres du Gouvernement, à l’occasion de la célébration de l’Aïd el-fitr marquant la fin du ramadan, à la Cité de l’Union africaine (UA) à Kinshasa.

Le Président Tshisekedi accueilli par des membres de la communauté musulmane de la RDC

Le Garant de la Nation a réitéré, à cet effet, son appel à l’unité des Congolais pour la consolidation de la paix sur toute l’étendue du pays. Dans son adresse à la Comico, lors de l’ouverture du mois de Ramadan, le Président Felix Tshisekedi avait déjà exprimé sa compassion envers la communauté musulmane vivant dans l’est du pays, en difficulté de passer le mois du Ramadan à cause de l’agression rwandaise.

« Alors que vous vous apprêtez à entrer dans cette période de dévotion et de recueillement qu’est le mois sacré du Ramadan, je tiens, en mon nom personnel et de toute la communauté nationale, à vous adresser mes vœux les plus sincères. (…) Je suis conscient que ce Ramadan intervient dans un contexte particulièrement difficile pour notre pays, marqué par une agression brutale qui touche notamment l’est du territoire national, où vit une importante communauté », avait écrit le Chef de l’État Félix Tshisekedi.

L’Aïd el-Fitr est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwal (avril). Elle est aussi parfois appelée « Aïd as-Seghir », « la petite fête », par opposition à l’aïd al-Kebir, « la grande fête ».

ACP/C.L.