Gatineau-Ottawa : 5 juillet 2025 (ACP).- Le renforcement des synergies entre la diaspora congolaise et les acteurs canadiens dans les domaines culturel et entrepreneurial, a été au centre du Forum d’innovation culturelle Congo‑Canada (FICEC 2025), tenue dans les villes de Gatineau et Ottawa, au Canada, selon l’initiateur de cette rencontre contacté samedi par l’ACP.
«Le Forum FICEC 2025 organisé du 28 juin au 1er juillet à Gatineau-Ottawa, visait à renforcer les synergies entre la diaspora congolaise et les acteurs canadiens dans les domaines culturel, entrepreneurial et institutionnel», a indiqué Raymond Kashiba, initiateur du FICEC 2025.
Pour M. Kashiba, parmi les objectifs atteints, il y a la création d’un espace d’échange stratégique. «Nous avons réuni des participants issus de divers horizons, notamment des décideurs, entrepreneurs, artistes, jeunes et partenaires institutionnels. Ce qui a permis d’établir une feuille de route commune pour la coopération Congo–Canada», a-t-il soutenu.
Pour lui, la visibilité et la valorisation des talents de la diaspora à travers les panels, dans les kiosques, les ateliers et le Festival Afro‑Congo, ont mis en lumière les succès artistiques, économiques et culturels de la communauté congolaise vivant au Canada.
Il a fait savoir que ce forum a réussi dans la mobilisation autour de projets concrets, la remise de prix, les collaborations (B2B), et l’engagement des jeunes et femme
L’entrepreneur Kashiba a noté que l’objectif principal consistait à transformer la vision en actions concrètes, tout en fédérant la communauté congolaise autour d’un sentiment renouvelé de fierté identitaire et de solidarité.
La culture congolaise au cœur de l’identité familiale
Par ailleurs, pour M. Kashiba, qui est également président‑directeur général du Conseil Canadien de représentation des communautés Congolaises (CCRCC), la culture congolaise demeure au cœur de l’identité familiale dans la diaspora au Canada.
«Elle est la colonne vertébrale de la transmission interculturelle : langue (lingala, swahili), musique, cuisine, mode, arts oraux, danses, rites», a-t-il dit.
Pour pérenniser cette culture, plusieurs initiatives structurantes ont été développées incluant les programmes linguistiques (cours de swahili et lingala), les Festivals, ateliers, performances artistiques (Festival Afro‑Congo, Culture et art Afro‑Congo), la documentation patrimoniale (numérisation, expositions, contenus médiatiques), le soutien aux artistes et entrepreneurs culturels et le partenariat avec institutions canadiennes pour reconnaître officiellement la richesse de la culture congolaise et lui offrir une vitrine, a-t-il affirmé.
Pour lui, ces démarches visent non seulement à transmettre la culture aux nouvelles générations, mais aussi à renforcer leur sentiment d’appartenance et à créer une audience plus large au sein du Canada.
Il a, en tant que leader communautaire et entrepreneur social, signifié que son rôle est de porter une vision ambitieuse et inclusive pour la diaspora congolaise vivant au Canada parlant plusieurs langues, notamment (tshiluba, lingala, swahili, français, anglais).
Le FICEC qui a connu la participation de Joska Kabongo Ngoy, ambassadeur plénipotentiaire de la RDC au Canada, a été initié dans le but de créer une plateforme permanente de dialogue, d’action et de collaboration, voire un pont durable entre la culture, l’économie et l’innovation dans l’objectif de bâtir une diaspora forte, visible, engagée, selon son initiateur. ACP/C.L.