Kinshasa 5 juillet 2025 (ACP).- Le Gouvernement congolais a pris acte, vendredi, de mesures édictées par la ministre d’Etat des Affaires foncières, pour protéger des concessions de l’Etat congolais menacées de spoliation, d’après le Compte-rendu du 50ème Conseil des ministres, consulté samedi.
«Sur ces concessions, plusieurs occupations et prétentions se superposent et portent atteinte au fonctionnement et à l’accomplissement des missions de ces établissements publics, l’objectif poursuivi est de délimiter la superficie de chaque structure, fixer de manière définitive leur étendue, apporter une solution sociale face aux nombreux cas d’occupations enregistrées par des tiers et mettre fin aux conflits fonciers causés par ces occupations», a indiqué le document.
D’après cette source, la ministre d’État Accacia Mbadubola a présenté au Conseil une note d’information à deux volets ; le premier volet portait sur la tentative de spoliation de l’extension de la pépinière de Bandalungwa, dans la commune portant le même nom, au centre de Kinshasa, ainsi que les mesures prises par le ministère.
En effet, a expliqué la ministre, cet espace appelé «Pépinière», a une dimension de 5 hectares, 43 hares, 12 centiares et 30 centimes, a fait l’objet d’une tentative de spoliation par des individus cherchant à se l’approprier illégalement.
«Cette opération frauduleuse s’est manifestée par la production de faux documents fonciers de la part d’une succession dite +Alungua Bofosa+, des manœuvres visant à contourner les procédures légales d’acquisition par la société CIM. Le tout, avec l’implication de certaines autorités traditionnelles locales, pour faciliter cette spoliation. Grâce à l’intervention rapide du ministère, l’espace foncier concerné a été préservé et maintenu sous la gestion de l’État», a-t-elle révélé.
Le deuxième volet de l’intervention de la ministre d’Etat aux Affaires foncières a porté sur la proposition des résolutions définitives du conflit foncier dans les concessions du Domaine agro-industriel et pastoral de la N’Sele (DAIPN), l’Institut congolais pour a conservation de la nature (ICCN) et les sites touristiques de la N’Sele.
Cette action s’inscrit dans une dynamique plus large de protection du patrimoine foncier de l’État et des renforcements de mécanismes de gouvernance foncière. ACP/C.L.