Kinshasa, 23 janvier 2025 (ACP).- L’illustration des enseignements par des exemples concrets a été recommandée, jeudi, aux enseignants de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), au cours d’une cérémonie d’échange des vœux.
« Pour éclairer les étudiants et élever leur niveau de compréhension et de connaissances, les enseignants doivent faire usage d’un langage limpide et illustrer suffisamment leurs leçons théoriques par des exemples concrets tirés de l’environnement dans lequel vivent ces étudiants », a déclaré Henri Kalama, directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.
« Éclairer et éblouir sont deux verbes qui renvoient à la lumière. Dans le premier cas, il s’agit d’une lumière bien dosée qui éclaire et dissipe les ténèbres. Dans le deuxième cas, trop de lumières qui éblouissent, empêchent de voir. Voilà pourquoi nous appelons les enseignants à éclairer les étudiants plutôt que de les éblouir consciemment ou non », a-t-il fait savoir. Cette cérémonie intervient après l’ouverture des différentes réunions avec les corps de cette institution. Cet instant a été une occasion pour insister sur les fondamentaux qui doivent caractériser cet établissement qui a pour vocation de former les créateurs des arts plastiques.
« Il a été surtout question de montrer la spécificité du système LMD qui demande à ce que nous puissions beaucoup plus centrer notre enseignement sur une promotion de compétences, rappeler sous forme d’une pédagogie, montrer que nous devons rechercher l’excellence. Nous devons revoir nos méthodes pédagogiques de manière permanente et surtout promouvoir l’éthique dans le milieu éducationnel », a laissé entendre Henri Kalama.
Construire la qualité pour une meilleure éducation

Une vue de l’assistance
Par ailleurs, le responsable de cet établissement public a fait un rappel sur la construction de la qualité pour avoir une éducation d’excellence. « La qualité ne se décrète pas, elle se construit, c’est-à-dire à part avoir une vision, il ne faut pas rester passif, il est important de travailler sur les trois piliers que nous pensons qu’ils sont fondamentaux pour construire la qualité, notamment la révision régulière des curricula, la mise à niveau des animateurs et l’infrastructure ou l’environnement. Il faut équiper nos ateliers, labos et bibliothèques », a souligné Henri Kalama. Cette journée de communication a été aussi un moment de faire le bilan de cette institution qui vient d’ajouter huit professeurs et 24 chefs de travaux et envisage opérationnaliser l’école doctorale. ACP/