Kinshasa, 28 novembre 2024(ACP).- La sécurité dans les écoles de la République démocratique du Congo a été au centre d’un sommet organisé jeudi à Kinshasa par le ministère de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté en collaboration avec le groupe de travail technique conjoint, Save the children et Le fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF).
« La sécurité dans les écoles est avant tout une question de respect des droits fondamentaux des enfants, leur éducation, à la protection et à la dignité. S’attaquer aux écoles, c’est attaquer l’avenir et le devenir de la nation », a déclaré Jean Pierre Kezamudru, vice-ministre de l’éducation nationale.
« La situation en rapport avec la sécurité des écoles dans notre pays est préoccupante, principalement dans la partie Est avec l’agression du Rwanda. Entre janvier 2023 et septembre 2024, 122 écoles ont été occupées par les groupes armés privant ainsi 53.876 élèves d’accès à l’éducation », a-t-il ajouté.
A l’en croire, le ministère de l’éducation nationale et la nouvelle citoyenneté réitère l’engagement du gouvernement à assurer la coordination de la mise en oeuvre et du suivi des solutions afin d’éradiquer l’insécurité dans les écoles et garantir les droits à l’éducation pour tous.
« Nous nous sommes réunis pour réaffirmer notre engagement envers la Déclaration d’Oslo sur la sécurité dans les écoles, que le gouvernement de la RDC a signée en 2016.
Cette déclaration est bien plus qu’un accord formel. Il s’agit d’un appel à l’action, d’une responsabilité collective visant à préserver l’éducation et à protéger les enfants dans les zones touchées par les conflits»,a fait savoir M. Kezamudru.
Par ailleurs, Greg Lamm, représentant pays de Save the children le représentant résident de Save the children a salué engagement collectif à protéger les enfants et à garantir leur droit à l’éducation, même dans les circonstances les plus difficiles dans la mesure où c’est essentiel au succès de cette initiative.
Selon lui, la Déclaration sur la sécurité dans les écoles est une priorite mondiale. «Partout dans le monde, nous soutenons sa mise en œuvre, et nous défendons ses principes
Cela nécessite plus que des politiques; Cela exige un partenariat. Il faut de l’innovation et une détermination durable », a dit M. Lam.
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