RDC : le Conseil national du travail, tremplin pour résoudre les problèmes de l’emploi

Kinshasa, 9 avril 2025 (ACP).- La tenue du Conseil national du travail (CNT) est une occasion propice pour les travailleurs et demandeurs d’emploi de trouver des solutions aux problèmes du secteur, a soutenu mardi, le ministre du Travail, à l’ouverture de la 37ème session à Kinshasa, en République démocratique du Congo.« La tenue de chaque session du Conseil national du travail est une occasion propice pour tous les travailleurs et demandeurs d’emploi, mais aussi pour les employeurs et le gouvernement à trouver des solutions aux problèmes de l’emploi et de l’amélioration des conditions de travail dans notre pays pour le bien-être des travailleurs et la productivité des entreprises », a déclaré Ephraïm Akwakwa, ministre de l’Emploi et travail. Il a fait savoir, à l’ouverture de la 37ème session ordinaire du Conseil national du travail, que les travaux vont se pencher sur plusieurs projets de textes, proposés aussi bien par le ban Gouvernement, que les bans employeurs et travailleurs. « Cela se justifie du fait notamment que depuis plus de deux ans et ce, pour des raisons diverses, on n’a pas pu tenir des sessions semestrielles du Conseil national du travail telles que prévues par le Code du Travail », a dit le ministre.  M. Akwakwa a, en outre, exprimé son vœu de voir d’autres sessions se tenir de façon régulière pour étudier toutes les questions concernant notamment, le travail et la main-d’œuvre, et émettre des avis et formuler des propositions et résolutions sur la réglementation en ces matières. Il s’est dit confiant au sens élevé de dépassement de soi des participants, afin de parvenir à un consensus, balisant ainsi le chemin d’un « CNT apaisé », à l’issue duquel des grandes orientations et propositions seront faites pour le grand bénéfice du monde du travail. « Je vous invite, Mesdames et Messieurs les Experts du cadre tripartite, à l’assiduité exemplaire, à enrichir et à repenser fondamentalement les textes qui vous sont soumis en toute impartialité et patriotisme », a recommandé le ministre du Travail, avant de rendre hommage au Président de la République pour les efforts consentis.  

                 Photo de famille des participants

Pour sa part, le président de l’intersyndicale nationale du Congo et de la Confédération syndicale du Congo, Fidèle Kiyangi, a plaidé pour que ces travaux rendent effectif le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 14.500 francs congolais, tel que promis par le gouvernement congolais. « Les travailleurs attendent le SMIG depuis février, et on l’avait annoncé comme étant cadeau du Chef de l’Etat, et maintenant nous sommes au mois d’avril. Les travailleurs se demandent si le SMIG aura un effet rétroactif. Nous souhaitons sortir avec les réponses qu’attendent les travailleurs, notamment le SMIG de 14.500 francs congolais, la révision du mandat des délégués syndicaux de 3 à 5 ans. Nous osons croire que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que nous puissions arriver à des compromis qui peuvent mettre les travailleurs congolais dans des meilleures conditions socio-professionnelles », a-t-il indiqué. La trente-septième (37) session ordinaire du Conseil national de travail prévue du 8 au 24 avril, vise à traiter les matières en rapport avec la préservation des emplois en RDC, ainsi que l’amélioration des conditions de travail, notamment le salaire minimum interprofessionnel garantie (SMIG).  ACP/                                             

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