RDC : le correspondant de «Jeune Afrique» Stanis Bujakera en détention depuis trois semaines

Kinshasa, 02 septembre 2023 (ACP).- Trois semaines se sont écoulées depuis la mise en détention préventive du correspondant de « Jeune Afrique » à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Stanis Bujakera, malgré la demande de liberté provisoire introduite et rejetée par la justice congolaise le 25 septembre, a constaté lundi l’ACP.

Dans cette optique, une conférence de presse a été organisée lundi par l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et l’Association africaine de dépense des droits de l’homme (ASADHO) pour exiger sa libération.

« Pourquoi poursuit-on M. Stanis Bujakera pour un article qu’il n’a pas signé? Il aurait fallu poursuivre le directeur de publication de jeune Afrique en lieu et place de s’acharner contre M. Stanis Bujakera », a déclaré le président de l’ONG « Justicia ASBL », Me Timothée Mbuya, présent également à cette conférence de presse.

« L’article, dont il est question n’a pas été signé par le journaliste et les autorités consigne que  cet article a été signé par Stanis, alors dans notre loi la personne qui doit être interpellé c’est le directeur de programme, lorsque vous prenez tous ses éléments vous constaterez que le journaliste qui est en prison aujourd’hui  constitue de l’arbitraire », a ajouté, pour sa part,  Me Jean Claude Katende, un des conférenciers.

Stanis Bujakera a été interpelé le 8 septembre alors qu’il était en partance pour la ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga.

Interrogé sur un article publié par Jeune Afrique et consacré à la mort de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende, tué à la mi-juillet  à Kinshasa, Stanis Bujakera a été accusé pour de faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat, propagation de faux bruits et transmission de messages erronés et contraires à la loi. ACP/LIlONDA/ Kuntuaku

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